Les Sages de la rue Cambon jugent sévèrement les performances du Livret A. Le placement préféré des Français est pris en étau entre les objectifs « contradictoires » de l'État et un contexte macroéconomique pas forcément compatible avec le Livret A. La Cour pointe en particulier le nombre de renégociations, jugé « historiquement élevé ». La faute en revient au taux d'intérêt du véhicule d'épargne.
Si le taux d'intérêt du Livret A — de 0,75% — limite les rémunérations versées aux épargnants, il fait aussi en sorte que le secteur du logement social ne profite pas des meilleures propositions en termes de prêts. Les gestionnaires du véhicule d'épargne doivent donc maintenir un niveau de rémunération intéressant, tout en offrant des prêts bon marché aux organismes de logement social.
De plus, le relèvement du plafond des sommes que l'on peut verser sur le Livret A a surtout bénéficié aux détenteurs « les plus aisés ». Enfin, les frais de gestion du placement ont augmenté en raison des indemnités de départ à la retraite versées irrégulièrement entre 2008 et 2015 aux employés de la Caisse des dépôts. Un montant estimé à 45 millions d'euros. De quoi alourdir un peu plus les dépenses de fonctionnement du Livret A.
Si le taux d'intérêt du Livret A — de 0,75% — limite les rémunérations versées aux épargnants, il fait aussi en sorte que le secteur du logement social ne profite pas des meilleures propositions en termes de prêts. Les gestionnaires du véhicule d'épargne doivent donc maintenir un niveau de rémunération intéressant, tout en offrant des prêts bon marché aux organismes de logement social.
De plus, le relèvement du plafond des sommes que l'on peut verser sur le Livret A a surtout bénéficié aux détenteurs « les plus aisés ». Enfin, les frais de gestion du placement ont augmenté en raison des indemnités de départ à la retraite versées irrégulièrement entre 2008 et 2015 aux employés de la Caisse des dépôts. Un montant estimé à 45 millions d'euros. De quoi alourdir un peu plus les dépenses de fonctionnement du Livret A.