L’activité économique a redémarré, faisant bondir les recettes au titre de cotisations
Les comptes de l’État s’améliorent quelque peu en 2021, mais cette amélioration est très contrastée : si elle est nette sur certains postes, sur d’autres, on observe un très léger mieux, voire une amélioration minime. Le déficit public a atteint 160,9 milliards d’euros, soit 6,5% du PIB en 2021. Cela constitue une amélioration par rapport à 2020 (8,9% à l’époque), toujours est-il que par rapport à 2019, la situation actuelle peut être qualifiée de désastreuse (le déficit se montait à seulement 3,1% à l’époque). La dette des administrations publiques au sens de Maastricht atteint quant à elle 112,9% du PIB à fin 2021. C’est un tout léger mieux par rapport à 2020 (115%).
Si ces deux indicateurs se sont quelque peu améliorés, cela a été possible grâce au rebond économique. Ainsi, après une baisse de 4,8% en 2020, les recettes des administrations publiques ont progressé fortement en 2021, à +8,4%, un taux même supérieur au PIB. En montant, les recettes de l’État ont progressé de 101,8 milliards d’euros. Le nombre de personnes en emploi et d’heures travaillées a mécaniquement fait bondir les recettes de cotisations sociales : elles ont progressé de 7,4%, soit 25,9 milliards d’euros, après une baisse de 4,3% en 2020. Les cotisations des employeurs se sont redressées de 18,7 milliards d’euros, tandis que les cotisations des ménages, salariés et indépendants, se sont accrues de 7,2 milliards d’euros.
Si ces deux indicateurs se sont quelque peu améliorés, cela a été possible grâce au rebond économique. Ainsi, après une baisse de 4,8% en 2020, les recettes des administrations publiques ont progressé fortement en 2021, à +8,4%, un taux même supérieur au PIB. En montant, les recettes de l’État ont progressé de 101,8 milliards d’euros. Le nombre de personnes en emploi et d’heures travaillées a mécaniquement fait bondir les recettes de cotisations sociales : elles ont progressé de 7,4%, soit 25,9 milliards d’euros, après une baisse de 4,3% en 2020. Les cotisations des employeurs se sont redressées de 18,7 milliards d’euros, tandis que les cotisations des ménages, salariés et indépendants, se sont accrues de 7,2 milliards d’euros.
Les montants des impôts perçus en nette hausse en 2021
Autre poste de recettes : les impôts. Les montants perçus en 2021 se sont redressés fortement, avec une hausse de 47,7 milliards d’euros, après une contraction de 31,4 milliards d’euros en 2020. Les recettes de la TVA ont augmenté de 23,3 milliards d’euros (soit +14,4%) en raison de la reprise de la consommation des ménages et des investissements des entreprises. Les impôts courants sur le revenu des personnes et des entreprises, ainsi que sur le patrimoine, ont progressé de 18,9 milliards d’euros en 2021, malgré la baisse des recettes liées à la taxe d’habitation (-3,1 milliards d’euros). Le dynamisme des transactions immobilières a lui aussi contribué à renflouer les caisses de l’État. En 2021, ce dernier a perçu 7,4 milliards d’euros de plus au titre des droits de mutation.
Et si les recettes de l’État n’ont pas été suffisantes pour faire baisser de manière plus importante la dette et le déficit, c’est parce que les dépenses ont encore progressé en 2021. Les dépenses des administrations publiques ont de nouveau augmenté fortement, de 4%, après 5,1% en 2020. En hausse de 57,1 milliards d’euros, elles se sont établies à 59,2% du PIB.
Et si les recettes de l’État n’ont pas été suffisantes pour faire baisser de manière plus importante la dette et le déficit, c’est parce que les dépenses ont encore progressé en 2021. Les dépenses des administrations publiques ont de nouveau augmenté fortement, de 4%, après 5,1% en 2020. En hausse de 57,1 milliards d’euros, elles se sont établies à 59,2% du PIB.