Selon Le Monde, le ministère de l’Économie voudrait que les véhicules diesel puissent obtenir la vignette Crit’Air 1. Celle-là même qui permet aux voitures hybrides et aux plus récents véhicules à essence de circuler dans toutes les zones urbaines, notamment à Paris. Actuellement, les voitures diesel immatriculées depuis 2011 ne peuvent aller au-delà de la vignette Crit’Air 2. Les constructeurs automobiles expliquent que les normes européennes mises en place en septembre dernier sont plus réalistes et plus sévères. Par conséquent, elles représentent de « vraies garanties » pour le citoyen, ce qui signifie que ces véhicules peuvent être dignes de la meilleure vignette.
Bercy, qui a testé cette hypothèse fin janvier pendant une réunion interministérielle, voudrait faire en sorte que les voitures diesel immatriculées depuis septembre 2015 puissent se prévaloir d’une étiquette Crit’Air 1. Il y a encore du chemin à parcourir pour que politiquement parlant, cette demande soit acceptée. Le ministère de la Transition écologique ainsi que la ville de Paris sont vent debout contre cette proposition ; dans la capitale, on entend même interdire tous les véhicules diesel à l’horizon 2024. Voir des voitures étiquetées Crit’Air 1 est manifestement impossible à imaginer pour les services de la mairie de Paris.
Le ministère de l’Économie s’appuie sur l’importance du secteur du diesel, qui emploie 38 000 personnes en France. Par ailleurs, le mouvement des « gilets jaunes » a obtenu l’annulation de la hausse des taxes sur le carburant pour cette année. Le lobby automobile cherche à amplifier le mouvement de « dédiabolisation » du diesel. Une vignette Crit’Air 1 couronnerait cette initiative.
Bercy, qui a testé cette hypothèse fin janvier pendant une réunion interministérielle, voudrait faire en sorte que les voitures diesel immatriculées depuis septembre 2015 puissent se prévaloir d’une étiquette Crit’Air 1. Il y a encore du chemin à parcourir pour que politiquement parlant, cette demande soit acceptée. Le ministère de la Transition écologique ainsi que la ville de Paris sont vent debout contre cette proposition ; dans la capitale, on entend même interdire tous les véhicules diesel à l’horizon 2024. Voir des voitures étiquetées Crit’Air 1 est manifestement impossible à imaginer pour les services de la mairie de Paris.
Le ministère de l’Économie s’appuie sur l’importance du secteur du diesel, qui emploie 38 000 personnes en France. Par ailleurs, le mouvement des « gilets jaunes » a obtenu l’annulation de la hausse des taxes sur le carburant pour cette année. Le lobby automobile cherche à amplifier le mouvement de « dédiabolisation » du diesel. Une vignette Crit’Air 1 couronnerait cette initiative.