2,20 euros le litre dans les prochaines semaines
La flambée des cours du pétrole entraine avec elle une hausse très importante des prix dans les stations-services. « Les automobilistes ont vu les prix augmenter de 0.50 centimes depuis le début de l’année », a illustré Michel-Édouard Leclerc devant les caméras de LCI. Le patron du réseau E. Leclerc, deuxième distributeur de carburant en France, a constaté le franchissement du seuil des 2 euros le litre dans certaines stations. Le groupe va atteindre les 2,07 euros le litre de gazole dans les prochains jours, contre 1,93 euro la semaine passée.
Ça va augmenter aussi à 2 euros pour le SP95, prédit-il. Quant au diesel, il est plus cher car « on en raffine moins, il y en a moins de disponible ». Selon ses calculs, après deux à trois semaines de hausse, le litre va s'échelonner entre 2 et 2,20 euros dans toute la distribution française. Toutefois, il ne croit pas à un mouvement durable, pour peu que l'Europe continue d'acheter du pétrole à la Russie…
Ça va augmenter aussi à 2 euros pour le SP95, prédit-il. Quant au diesel, il est plus cher car « on en raffine moins, il y en a moins de disponible ». Selon ses calculs, après deux à trois semaines de hausse, le litre va s'échelonner entre 2 et 2,20 euros dans toute la distribution française. Toutefois, il ne croit pas à un mouvement durable, pour peu que l'Europe continue d'acheter du pétrole à la Russie…
Un choc comparable à celui de 1973
Bruno Le Maire ne s'est pas fait non plus d'illusion. Pour lui, la situation actuelle est comparable au choc pétrolier de 1973 dans son intensité et sa brutalité. Néanmoins, pas question de mettre en œuvre des mesures de soutien massif au pouvoir d'achat, comme durant la crise sanitaire car cela ne ferait qu'alimenter l'augmentation des prix, a expliqué le ministre de l'Économie durant une conférence sur l'indépendance énergétique.
Le locataire de Bercy ne veut pas revoir ce scénario de la stagflation : « en 1973, cette réponse a provoqué le choc inflationniste que vous connaissez, conduit les banques centrales à augmenter massivement les taux, ce qui avait tué la croissance ». L'État va tout de même poursuivre ses mesures d'aides ciblées qui vont représenter au moins 20 milliards d'euros.
Le locataire de Bercy ne veut pas revoir ce scénario de la stagflation : « en 1973, cette réponse a provoqué le choc inflationniste que vous connaissez, conduit les banques centrales à augmenter massivement les taux, ce qui avait tué la croissance ». L'État va tout de même poursuivre ses mesures d'aides ciblées qui vont représenter au moins 20 milliards d'euros.