Rebondir après la crise
Avec une dette qui s'est fortement creusée à cause de la pandémie, Pierre et Vacances n'intéresse pas grand monde. Il y a pourtant urgence : le spécialiste des villages de vacances et des résidences de tourisme a vu sa dette exploser, passant de 300 millions d'euros fin mars 2020, à un milliard actuellement. C'est pourquoi le groupe a lancé une opération en vue d'une recapitalisation en avril de cette année. Le « processus d'adossement » n'a pas attiré les foules.
Les prétendants avaient jusqu'au 8 novembre pour se signaler. Malheureusement pour Pierre et Vacances, plusieurs des offres attendues ont déçu. Cela a été le cas de la proposition des fonds américains Certares et Davidson Kempner, qui n'a finalement concerné que Center Parcs. L'autre offre potentiellement intéressante, celle du fonds Sixth Street Partners, a finalement capoté alors qu'on s'attendait à une proposition globale.
Les prétendants avaient jusqu'au 8 novembre pour se signaler. Malheureusement pour Pierre et Vacances, plusieurs des offres attendues ont déçu. Cela a été le cas de la proposition des fonds américains Certares et Davidson Kempner, qui n'a finalement concerné que Center Parcs. L'autre offre potentiellement intéressante, celle du fonds Sixth Street Partners, a finalement capoté alors qu'on s'attendait à une proposition globale.
Le titre chahuté en Bourse
Il ne reste plus que l'offre portée par le groupe immobilier français Atream, associé à des fonds britanniques (Alcentra et Fidera). Si Pierre et Vacances se dit toujours « confiant dans le succès futur de l’opération de renforcement de ses fonds propres en vue d’une signature des accords définitifs prévue au plus tard en début d’année 2022 », dans les faits, il est probable que l'opération soit prolongée afin de donner plus de temps aux investisseurs potentiels.
Bpifrance pourrait ainsi entrer dans la danse avec une participation. La direction de Pierre et Vacances voudrait éviter de devoir gérer l'entreprise seule avec un actionnaire comme le trio Atream, Alcentra et Fidera. En attendant, le titre de l'entreprise plonge en Bourse, il est tout simplement à son pus bas historique depuis son introduction en 1999. Le groupe ne pèse plus que 65 millions d'euros, c'est cinq fois moins qu'en mars 2020.
Bpifrance pourrait ainsi entrer dans la danse avec une participation. La direction de Pierre et Vacances voudrait éviter de devoir gérer l'entreprise seule avec un actionnaire comme le trio Atream, Alcentra et Fidera. En attendant, le titre de l'entreprise plonge en Bourse, il est tout simplement à son pus bas historique depuis son introduction en 1999. Le groupe ne pèse plus que 65 millions d'euros, c'est cinq fois moins qu'en mars 2020.