Le recours au chômage partiel est au plus bas depuis septembre 2020



Jeudi 29 Juillet 2021
Anton Kunin

Le recours au chômage partiel a poursuivi sa baisse en juin 2021. Ce mois-là, 30,4% des salariés travaillaient dans une entreprise qui a mis une partie des salariés en chômage partiel, nous apprend une enquête de la DARES, le service des statistiques du ministère du Travail.


Les salariés fragiles et gardant des enfants, premiers bénéficiaires du chômage partiel

Le chômage partiel est de moins en moins demandé : en juin 2021, 1,3 million de salariés du privé (soit 7% de l’ensemble) bénéficiaient de ce dispositif, soit le niveau le plus bas constaté depuis septembre 2020. En mai 2021, ils étaient encore 2,3 millions à bénéficier du chômage partiel, révèle le ministère du Travail dans sa dernière publication statistique. En juin 2021, 30,4% des salariés travaillaient dans une entreprise qui a mis une partie des salariés en chômage partiel.

La cause principale du recours au chômage partiel reste l’indisponibilité des salariés considérés comme fragiles/vulnérables ou en situation de garde d’enfants (44,6%). S’y ajoutent 27,7% des dirigeants d’entreprises qui citent une réduction des débouchés / commandes et 20,7% une fermeture administrative.
 

La perte de débouchés, principale raison de la diminution d’activité dans les entreprises

En juin 2021, 77% des salariés travaillaient dans une entreprise dont l’activité était inchangée ou en hausse du fait de la crise sanitaire (après 71% en mai 2021), soit la proportion la plus élevée depuis le début de la crise. Seuls 5% des salariés travaillaient dans une entreprise très fortement touchée (à l’arrêt complet ou en baisse d’activité de plus de 50%, et 18% travaillaient dans une entreprise dont l’activité avait baissé, mais de moins de 50%).

Interrogés sur les raisons de la diminution de l’activité, les dirigeants d’entreprises citent avant tout la perte de débouchés (55%) et dans une moindre mesure les restrictions administratives (30,3%). Le reste des dirigeants citent le manque de personnel pouvant travailler (7,6%) et les difficultés d’approvisionnement (6,6%).
 








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