Les salariés fragiles et gardant des enfants, premiers bénéficiaires du chômage partiel
Le chômage partiel est de moins en moins demandé : en juin 2021, 1,3 million de salariés du privé (soit 7% de l’ensemble) bénéficiaient de ce dispositif, soit le niveau le plus bas constaté depuis septembre 2020. En mai 2021, ils étaient encore 2,3 millions à bénéficier du chômage partiel, révèle le ministère du Travail dans sa dernière publication statistique. En juin 2021, 30,4% des salariés travaillaient dans une entreprise qui a mis une partie des salariés en chômage partiel.
La cause principale du recours au chômage partiel reste l’indisponibilité des salariés considérés comme fragiles/vulnérables ou en situation de garde d’enfants (44,6%). S’y ajoutent 27,7% des dirigeants d’entreprises qui citent une réduction des débouchés / commandes et 20,7% une fermeture administrative.
La cause principale du recours au chômage partiel reste l’indisponibilité des salariés considérés comme fragiles/vulnérables ou en situation de garde d’enfants (44,6%). S’y ajoutent 27,7% des dirigeants d’entreprises qui citent une réduction des débouchés / commandes et 20,7% une fermeture administrative.
La perte de débouchés, principale raison de la diminution d’activité dans les entreprises
En juin 2021, 77% des salariés travaillaient dans une entreprise dont l’activité était inchangée ou en hausse du fait de la crise sanitaire (après 71% en mai 2021), soit la proportion la plus élevée depuis le début de la crise. Seuls 5% des salariés travaillaient dans une entreprise très fortement touchée (à l’arrêt complet ou en baisse d’activité de plus de 50%, et 18% travaillaient dans une entreprise dont l’activité avait baissé, mais de moins de 50%).
Interrogés sur les raisons de la diminution de l’activité, les dirigeants d’entreprises citent avant tout la perte de débouchés (55%) et dans une moindre mesure les restrictions administratives (30,3%). Le reste des dirigeants citent le manque de personnel pouvant travailler (7,6%) et les difficultés d’approvisionnement (6,6%).
Interrogés sur les raisons de la diminution de l’activité, les dirigeants d’entreprises citent avant tout la perte de débouchés (55%) et dans une moindre mesure les restrictions administratives (30,3%). Le reste des dirigeants citent le manque de personnel pouvant travailler (7,6%) et les difficultés d’approvisionnement (6,6%).