Les Français regardent d'abord le salaire
La 12e étude annuelle du cabinet de ressources humaines Randstat sur les critères d'attractivité des entreprises est riche d'enseignements. Le premier, c'est que les trois principaux critères ne changent pas ! Crise sanitaire ou pas, les Français placent toujours la rémunération en tête pour 65% d'entre eux. L'ambiance au travail suit pour 63% des personnes interrogées, puis l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle (53%). Ce trio de tête n'a pas évolué en cinq ans, ce qui démontre une grande stabilité pour les Français (et les employeurs savent ce qu'ils ont à faire…).
Alors que la crise sanitaire a provoqué une crise économique, les entreprises françaises ont été jusqu'à présent assez épargnées : les importantes mesures de soutien à l'économie ont joué leur rôle d'amortisseur social, constate l'étude, et l'explosion redoutée du chômage n'a pas eu lieu, du moins pas encore. Le critère de la sécurité de l'emploi n'obtient donc que 52%, un chiffre en recul par rapport à 2020.
Alors que la crise sanitaire a provoqué une crise économique, les entreprises françaises ont été jusqu'à présent assez épargnées : les importantes mesures de soutien à l'économie ont joué leur rôle d'amortisseur social, constate l'étude, et l'explosion redoutée du chômage n'a pas eu lieu, du moins pas encore. Le critère de la sécurité de l'emploi n'obtient donc que 52%, un chiffre en recul par rapport à 2020.
La peur de la perte de l'emploi
Ailleurs en Europe, la situation est bien différente puisque la sécurité de l'emploi est citée par 62% des personnes interrogées comme critère d'attractivité. Les mesures d'aides mises en œuvre par nos voisins n'ont pas eu le même effet au niveau du chômage. Retour en France avec un autre enseignement : 32% des jeunes de moins de 24 ans craignent de se retrouver sans emploi, contre 16% des 55 ans et plus, relève Randstat.
La pandémie a aussi eu pour effet d'installer le télétravail chez de nombreux Français. À tel point que le travail à domicile est cité comme critère d'attractivité par 38% des personnes interrogées, faisant ainsi son entrée dans les dix critères les plus importants. Il faudra voir comment il évoluera au fur et à mesure de la réouverture de l'économie et des entreprises.
La pandémie a aussi eu pour effet d'installer le télétravail chez de nombreux Français. À tel point que le travail à domicile est cité comme critère d'attractivité par 38% des personnes interrogées, faisant ainsi son entrée dans les dix critères les plus importants. Il faudra voir comment il évoluera au fur et à mesure de la réouverture de l'économie et des entreprises.