Vandalisme, dégradations, vols : c'en est trop pour l'entreprise basée à Hong Kong, qui avait lancé ses vélos en ligne service le 5 octobre dernier à Lille. Quelques jours plus tard, le service était disponible à Paris. Ce samedi 24 février, Gobee.bike a retiré ses vélos de l'ensemble de ces villes, après avoir annulé son service le 9 janvier dernier à Lille, Reims et Bruxelles, pour les mêmes raisons. « Nous avons travaillé sans relâche et concentré tous nos efforts sur nos autres villes, avec pour unique objectif de garantir l’excellence opérationnelle de notre flotte », explique l'entreprise.
Malheureusement, cela n'a pas suffi. « Depuis la mi-décembre, c’est un effet domino de dégradations qui s’est abattu sur notre flotte de vélos, partout où notre service existait en France. Des actes de vols, recels de vol et de détériorations qui n’ont fait que s’amplifier, devenant le nouveau passe-temps d’individus, le plus souvent mineurs, encouragés par des contenus largement diffusés et partagés sur les réseaux sociaux », écrit Gobee.bike, qui dresse un bilan « lourd ».
En France, le service a dénombré 3 200 vélos dégradés, plus d'un millier de vélos volés ou « privatisés ». La société a déposé 280 plaintes auprès de la police, tandis que les agents de terrain ont réalisé 6 500 interventions. « Il nous a été difficile d’admettre qu’une génération d’individus pouvait mettre à mal ce projet si prometteur », déplore-t-elle. Gobee.bike va désormais rembourser l'intégralité des cautions et crédits des utilisateurs. Après inscription via l'application mobile du service, il suffisait de numériser un code QR sur le vélo pour pouvoir l'emprunter au prix de 50 centimes la demi-heure.
Malheureusement, cela n'a pas suffi. « Depuis la mi-décembre, c’est un effet domino de dégradations qui s’est abattu sur notre flotte de vélos, partout où notre service existait en France. Des actes de vols, recels de vol et de détériorations qui n’ont fait que s’amplifier, devenant le nouveau passe-temps d’individus, le plus souvent mineurs, encouragés par des contenus largement diffusés et partagés sur les réseaux sociaux », écrit Gobee.bike, qui dresse un bilan « lourd ».
En France, le service a dénombré 3 200 vélos dégradés, plus d'un millier de vélos volés ou « privatisés ». La société a déposé 280 plaintes auprès de la police, tandis que les agents de terrain ont réalisé 6 500 interventions. « Il nous a été difficile d’admettre qu’une génération d’individus pouvait mettre à mal ce projet si prometteur », déplore-t-elle. Gobee.bike va désormais rembourser l'intégralité des cautions et crédits des utilisateurs. Après inscription via l'application mobile du service, il suffisait de numériser un code QR sur le vélo pour pouvoir l'emprunter au prix de 50 centimes la demi-heure.