Des placements toujours aussi populaires
La Caisse des Dépôts a fait le bilan annuel des Livret A et Livret de développement durable et solidaire (LDDS) pour 2020. En tout, ces deux placements chouchous des Français ont collecté un total de 35,2 milliards d'euros, soit deux fois plus qu'en 2019. Le Livret A a engrangé 26,4 milliards d'euros, le LDDS 8,8 milliards. Eric Lombard, le directeur général de la Caisse des Dépôts, a illustré sur RTL l'attrait des épargnants pour ces deux livrets : « Ça représente 50 euros par mois et par livret. C'est un record depuis 2012, c'est énorme ». En 2012, la collecte nette avait été sensiblement plus importante avec 49 milliards. Mais la situation exceptionnelle de 2020 a fait en sorte de pousser les Français vers l'épargne.
L'épargne collectée l'an dernier est exceptionnelle, fait valoir le directeur général de la Caisse des Dépôts. « C'est une épargne qui est vraiment forcée, qui est contrainte », décrit-il. Les épargnants vont facilement vers le Livret A et le LDDS, deux placements « très sûrs avec une rémunération positive ». Positive certes, mais avec un taux d'intérêt historiquement bas fixé à 0,5 % seulement. « Ça fonctionne comme un compte en banque », rappelle-t-il, l'argent déposé peut être retiré très rapidement.
L'épargne collectée l'an dernier est exceptionnelle, fait valoir le directeur général de la Caisse des Dépôts. « C'est une épargne qui est vraiment forcée, qui est contrainte », décrit-il. Les épargnants vont facilement vers le Livret A et le LDDS, deux placements « très sûrs avec une rémunération positive ». Positive certes, mais avec un taux d'intérêt historiquement bas fixé à 0,5 % seulement. « Ça fonctionne comme un compte en banque », rappelle-t-il, l'argent déposé peut être retiré très rapidement.
Un taux d'intérêt historiquement bas
Le début de l'année 2021 est toujours marquée par des restrictions importantes afin de limiter les cas de contamination. Un troisième confinement n'est pas à exclure si la situation sanitaire ne s'améliore pas, malgré le couvre-feu national dès 18h. Malgré tout, « on voit que la consommation frémit. Dès que les magasins pourront rouvrir plus largement, ça repartira », assure Eric Lombard. L'optimisme demeure prudent, mais dès que les conditions le permettront, les Français devraient pouvoir puiser dans leur bas de laine pour consommer : c'est « très positif pour eux et pour l'économie », indique-t-il.
Le gouvernement espère en tout cas que les Français vont effectivement troquer l'épargne pour la consommation en 2021. Ce sera indispensable pour relancer le moteur de l'économie, mis à mal l'an dernier par la crise sanitaire. Bercy prévoit une croissance à 6 % pour cette année, mais encore faut-il que la consommation reprenne.
Le gouvernement espère en tout cas que les Français vont effectivement troquer l'épargne pour la consommation en 2021. Ce sera indispensable pour relancer le moteur de l'économie, mis à mal l'an dernier par la crise sanitaire. Bercy prévoit une croissance à 6 % pour cette année, mais encore faut-il que la consommation reprenne.