Pour les ménages bénéficiaires, les allocations représentent un tiers de leur budget
Fin 2016, 7 millions de personnes (en incluant les conjoints et les personnes à charge), soit 11% de la population, étaient couverts par les minima sociaux en France. Ces prestations, qui garantissent à une personne ou à sa famille un revenu minimum, représentent une part non négligeable des flux de trésorerie de ces ménages.
En effet, les revenus de remplacement (allocations chômage y compris celles du régime de solidarité, préretraites, retraites, pensions d’invalidité) et les pensions alimentaires représentent 31,3% du revenu disponible des ménages qui en bénéficient. Les prestations sociales non contributives et la prime pour l’emploi (PPE) représentent quant à elles 5,9%.
En effet, les revenus de remplacement (allocations chômage y compris celles du régime de solidarité, préretraites, retraites, pensions d’invalidité) et les pensions alimentaires représentent 31,3% du revenu disponible des ménages qui en bénéficient. Les prestations sociales non contributives et la prime pour l’emploi (PPE) représentent quant à elles 5,9%.
Les jeunes, les handicapés et les familles nombreuses sont touchés par la pauvreté
Ces versements ont une importance capitale pour les ménages auxquels ils sont destinés. Les chiffres sont éloquents : en 2015, les 10% des personnes les plus modestes avaient un niveau de vie mensuel inférieur à 905 euros. Pour ces personnes, les prestations sociales non contributives et la PPE représentaient 48,2% du revenu disponible. Par ailleurs, avant les transferts sociaux et fiscaux, la pauvreté concernait 35,6% des personnes vivant dans un ménage constitué d’un couple avec trois enfants et 64,6% dans le cas d’un couple avec au moins quatre enfants.
Parmi les personnes modestes on retrouve beaucoup de jeunes : en 2015, 43% des personnes concernées par la pauvreté avaient moins de 30 ans (alors que cette catégorie d’âge ne représente que 31% de l’ensemble de la population). Étaient également pauvres 30% des personnes de moins de 20 ans (alors qu’elles représentent seulement 21% de l’ensemble de la population). Les handicapés sont également surreprésentés parmi les personnes modestes (19% contre 14% pour le reste de la population). En définitive, 14,2% de la population métropolitaine (soit 8,9 millions de personnes) vivaient sous le seuil de pauvreté en 2015.
Parmi les personnes modestes on retrouve beaucoup de jeunes : en 2015, 43% des personnes concernées par la pauvreté avaient moins de 30 ans (alors que cette catégorie d’âge ne représente que 31% de l’ensemble de la population). Étaient également pauvres 30% des personnes de moins de 20 ans (alors qu’elles représentent seulement 21% de l’ensemble de la population). Les handicapés sont également surreprésentés parmi les personnes modestes (19% contre 14% pour le reste de la population). En définitive, 14,2% de la population métropolitaine (soit 8,9 millions de personnes) vivaient sous le seuil de pauvreté en 2015.