Cadres : peur de la menace du licenciement
Près d'un quart des cadres se sentent « menacés » par le risque de licenciement, selon une étude de l'Apec, l'Association pour l'emploi des cadres. Un chiffre en progression : ils étaient 19 % à le craindre au mois de septembre. Chez les cadres de moins de 35 ans, les menaces qui pèsent sur l'économie et sur leur emploi font bondir cette crainte : ils étaient 28 % à se dire menacés de perdre leur poste en fin d'année dernière, contre 16 % seulement en septembre.
23 % des cadres interrogés travaillent au sein d'entreprises ayant licencié un ou des salariés, ou annoncé de futurs licenciements en raison de la crise épidémique. C'est notamment fréquent dans les secteurs industriels. Dans ce contexte, il est naturel de craindre de perdre son emploi même en tant que cadre. Auprès des cadres au chômage, 76 % sont inquiets d'une situation où ils ne pourraient pas retrouver de travail rapidement : bien sûr, les confinements successifs et les incertitudes sur l'évolution de la pandémie sont les raisons principales de ces craintes.
23 % des cadres interrogés travaillent au sein d'entreprises ayant licencié un ou des salariés, ou annoncé de futurs licenciements en raison de la crise épidémique. C'est notamment fréquent dans les secteurs industriels. Dans ce contexte, il est naturel de craindre de perdre son emploi même en tant que cadre. Auprès des cadres au chômage, 76 % sont inquiets d'une situation où ils ne pourraient pas retrouver de travail rapidement : bien sûr, les confinements successifs et les incertitudes sur l'évolution de la pandémie sont les raisons principales de ces craintes.
Des offres d'emploi en forte baisse
La crise pèse également sur la mobilité des cadres. 57 % d'entre eux estiment désormais qu'il est risqué de changer d'entreprise, une inquiétude alimentée par le risque de perdre son poste et aux conséquences d'une perte d'emploi dans le climat actuel. Mieux vaut en effet ne pas tenter le diable, la situation économique devrait se compliquer avec des défaillances d'entreprises qui devraient être bien plus nombreuses en 2021.
L'Association indique que le volume d'offres d'emploi a reculé de 29 % l'an dernier, en particulier dans les secteurs de l'automobile et de l'aéronautique (-50 %), moins dans celui de la pharmacie (-17 %). Et malgré tout, les entreprises ont continué d'embaucher même au plus fort de la crise. 10 % d'entre elles ont recruté au moins un cadre durant le quatrième trimestre, relève l'Apec. Malgré tout, 4 entreprises sur 10 qui avaient l'intention de recruter un cadre en 2020 ont annulé le projet ou l'ont repoussé pour 2021.
L'Association indique que le volume d'offres d'emploi a reculé de 29 % l'an dernier, en particulier dans les secteurs de l'automobile et de l'aéronautique (-50 %), moins dans celui de la pharmacie (-17 %). Et malgré tout, les entreprises ont continué d'embaucher même au plus fort de la crise. 10 % d'entre elles ont recruté au moins un cadre durant le quatrième trimestre, relève l'Apec. Malgré tout, 4 entreprises sur 10 qui avaient l'intention de recruter un cadre en 2020 ont annulé le projet ou l'ont repoussé pour 2021.