L'association de consommateurs réunis au sein de la CLCV pointe tout d'abord les marges des distributeurs qui sont en progression. Alors que ces distributeurs pratiquaient des marges de l'ordre de 6 à 7 centimes d'euro — parmi les plus basses en Europe —, un effet de rattrapage a été observé. « La hausse tendancielle » se porte désormais à « une dizaine de centimes le litre », relève la CLCV. Plus précisément, l'an dernier, la marge distributeur était de 11 centimes le litre en moyenne sur l'essence : elle est passée à 13,9 centimes depuis le début de l'année.
Pour un litre de gazole, la marge distributeur s'établit à 12,6 centimes depuis début janvier. À ces hausses, s'ajoutent les taxes appliquées par l'État qui sont elles aussi en augmentation. La contribution climat énergie y participe beaucoup, en particulier sur le diesel car « les pouvoirs publics souhaitent effectuer un rattrapage avec la fiscalité de l’essence ». Sur un litre en moyenne en 2017, le niveau des taxes a été de 88,9 centimes pour l'essence, et de 75,2 centimes sur le gazole. Le pouvoir d'achat est directement impacté par cette essence de plus en plus chère et surtout, que ces hausses n'ont guère de conséquence sur la consommation.
« Il apparaît que la hausse des taxes, censée inciter à diminuer la consommation d’énergie fossile, n’a produit pour l’instant aucun effet de la sorte ». L'essence de plus en plus chère en raison de la hausse de la fiscalité écologique est perçue comme un moyen d'améliorer d'engranger des recettes fiscales supplémentaires. Pour un couple possédant deux voitures (une essence, l'autre diesel) roulant chacune 25 000 kilomètre, l'association estime que le surplus de dépenses pour la consommation de carburants sera compris dans une fourchette allant de 100 à 225 euros sur l'année 2018, contre 180 euros l'an dernier.
Pour un litre de gazole, la marge distributeur s'établit à 12,6 centimes depuis début janvier. À ces hausses, s'ajoutent les taxes appliquées par l'État qui sont elles aussi en augmentation. La contribution climat énergie y participe beaucoup, en particulier sur le diesel car « les pouvoirs publics souhaitent effectuer un rattrapage avec la fiscalité de l’essence ». Sur un litre en moyenne en 2017, le niveau des taxes a été de 88,9 centimes pour l'essence, et de 75,2 centimes sur le gazole. Le pouvoir d'achat est directement impacté par cette essence de plus en plus chère et surtout, que ces hausses n'ont guère de conséquence sur la consommation.
« Il apparaît que la hausse des taxes, censée inciter à diminuer la consommation d’énergie fossile, n’a produit pour l’instant aucun effet de la sorte ». L'essence de plus en plus chère en raison de la hausse de la fiscalité écologique est perçue comme un moyen d'améliorer d'engranger des recettes fiscales supplémentaires. Pour un couple possédant deux voitures (une essence, l'autre diesel) roulant chacune 25 000 kilomètre, l'association estime que le surplus de dépenses pour la consommation de carburants sera compris dans une fourchette allant de 100 à 225 euros sur l'année 2018, contre 180 euros l'an dernier.