Une série de mesures en faveur du pouvoir d’achat des classes moyennes
Le quinquennat d’Emmanuel Macron aura été marqué par une hausse du pouvoir d’achat pour les ménages. Si les mesures socio-fiscales effectives en 2018 avaient surtout profité aux ménages aisés, la crise des Gilets Jaunes a changé la donne, et depuis 2019, l’exécutif opère un revirement en réorientant les gains de pouvoir d’achat vers les classes moyennes.
En effet, les ménages du milieu de la distribution sont les plus à même de bénéficier des différentes mesures socio-fiscales prises pour 2019 et qui se poursuivent en 2020. Il s’agit avant tout de la suppression de la taxe d'habitation pour 80% des ménages (qui doit être effective fin 2020), de la baisse de l'impôt sur le revenu et de la défiscalisation des heures supplémentaires.
En effet, les ménages du milieu de la distribution sont les plus à même de bénéficier des différentes mesures socio-fiscales prises pour 2019 et qui se poursuivent en 2020. Il s’agit avant tout de la suppression de la taxe d'habitation pour 80% des ménages (qui doit être effective fin 2020), de la baisse de l'impôt sur le revenu et de la défiscalisation des heures supplémentaires.
En 2020, les ménages modestes trinquent
L’impact de ces mesures s’est déjà fait sentir pour l’essentiel en 2019. Selon les calculs de l’OFCE, un ménage avait alors gagné 410 euros, auxquels s’ajoutent 180 euros de pouvoir d’achat qui seront gagnés sur 2020. Globalement, sur la période 2018-2020, ce sont 17,3 milliards d’euros de pouvoir d’achat qui ont été rendus aux ménages. Au total, ce sont près de 70% des ménages qui devraient bénéficier des mesures socio-fiscales.
Et comme cette redistribution budgétaire fait des gagnants, la logique veut qu’elle fasse aussi des perdants. Selon les calculs des économistes de l’OFCE, pour les 10% de ménages les plus modestes l'effet cumulé des mesures prises depuis le début du quinquennat devrait être négatif.
Et comme cette redistribution budgétaire fait des gagnants, la logique veut qu’elle fasse aussi des perdants. Selon les calculs des économistes de l’OFCE, pour les 10% de ménages les plus modestes l'effet cumulé des mesures prises depuis le début du quinquennat devrait être négatif.