PFU : quand les riches deviennent encore plus riches
Selon l’INSEE, la hausse des inégalités serait surtout liée à la mise en place au 1er janvier 2018 du prélèvement forfaitaire unique (PFU), également connu sous le nom de « flat tax ». Ce prélèvement a allégé de manière sensible la fiscalité des placements (dividendes et plus-values de cession de valeurs mobilières, assurance-vie, PEL, CEL), puisque ces revenus sont taxés au taux unique de 30%. (Auparavant, ces placements étaient soumis à l’impôt sur le revenu, soit 41% pour la troisième tranche d’imposition et 45% pour la quatrième tranche.)
L’impact du PFU est d’autant plus sensible que ces placements sont principalement détenus par des ménages aisés, soit précisément les contribuables de la troisième et la quatrième tranches. En plus, comme l’indique l’INSEE, ces revenus sont en forte augmentation en 2018.
L’impact du PFU est d’autant plus sensible que ces placements sont principalement détenus par des ménages aisés, soit précisément les contribuables de la troisième et la quatrième tranches. En plus, comme l’indique l’INSEE, ces revenus sont en forte augmentation en 2018.
Les enseignements de cette étude doivent être relativisés
Les conclusions qu’on peut tirer de cette étude sont néanmoins à relativiser, car ses auteurs s’attachent à analyser uniquement les revenus des ménages, sans tenir compte des dépenses et donc du revenu disponible. L’impact qu’a pu avoir la baisse des loyers dans le parc social, intervenue en 2018, n’est ainsi pas pris en compte, de même que la mise en place du chèque énergie (qui, du point de vue comptable, est considéré comme une dépense affectée).
L’INSEE rappelle aussi qu’il s’agit d’une estimation préliminaire, susceptible d’être corrigée dans les mois qui viennent. L’impact de la transformation de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière (IFI) n’est ainsi pas pris en compte, les données concernant l’IFI n’étaient pas encore disponibles.
L’INSEE rappelle aussi qu’il s’agit d’une estimation préliminaire, susceptible d’être corrigée dans les mois qui viennent. L’impact de la transformation de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière (IFI) n’est ainsi pas pris en compte, les données concernant l’IFI n’étaient pas encore disponibles.