À Lyon, les syndics frappent au portefeuille encore plus qu’à Paris
Le forfait de base, facturé par les syndics quelle que soit la taille des copropriétés, poursuit sa hausse. À Paris, ce forfait minimal a grimpé de 10,2 % en moyenne, pour passer de 3 707 à 4 085 euros. En Ile-de-France, la progression a certes été plus modeste : les forfaits y ont augmenté de 7,6 % (3 406 euros contre 3 166 euros en 2016). À Lyon, troisième zone géographique analysée dans le cadre de cette étude, la hausse a été encore plus spectaculaire, puisque le forfait minimal y est passé de 2 075 à 2 503 euros, entraînant une hausse de 20,6 %.
Les grandes copropriétés peuvent cependant se réjouir : plus le nombre de lots est important, plus ces honoraires diminuent. Ainsi, pour une copropriété de plus de 100 lots, le forfait de base est de 207 euros à Paris, de 200 lots en Ile-de-France, hors Paris, et de 186 euros à Lyon.
Les grandes copropriétés peuvent cependant se réjouir : plus le nombre de lots est important, plus ces honoraires diminuent. Ainsi, pour une copropriété de plus de 100 lots, le forfait de base est de 207 euros à Paris, de 200 lots en Ile-de-France, hors Paris, et de 186 euros à Lyon.
Hausses des honoraires des syndics : les petites copropriétés sont en première ligne
Ce phénomène de hausse des honoraires est principalement constaté dans les petites résidences comprenant moins de 10 lots. Ainsi pour 2018, les honoraires de syndic par lot principal atteignent 419 euros à Paris (contre 374 euros en 2017). En Ile-de-France, hors Paris, il faut compter 350 euros (contre 315 euros en 2017), tandis qu’à Lyon, le montant atteint 304 euros (contre 276 euros en 2017).
En revanche, les tarifs des syndics ne progressent que très faiblement pour les copropriétés comprenant entre 51 et 100 lots. Selon Rachid Laaraj, directeur général de Syneval, cette faible progression s’explique par une mise en concurrence obligatoire du mandat de syndic tous les trois ans pour les copropriétés de plus de 50 lots, telle que l’exige la loi ALUR entrée en vigueur en juillet 2015.
En revanche, les tarifs des syndics ne progressent que très faiblement pour les copropriétés comprenant entre 51 et 100 lots. Selon Rachid Laaraj, directeur général de Syneval, cette faible progression s’explique par une mise en concurrence obligatoire du mandat de syndic tous les trois ans pour les copropriétés de plus de 50 lots, telle que l’exige la loi ALUR entrée en vigueur en juillet 2015.