La cause de la décroissance des prêts personnels
Les prêts personnels en France ont connu une baisse substantielle de 27,8% au deuxième trimestre 2023, selon l'Association française des sociétés financières (ASF). Le montant de ces crédits non affectés à un bien particulier a chuté de 3,81 milliards d'euros entre avril et juin 2022 à 2,75 milliards d'euros sur la même période en 2023.
Cette diminution s'inscrit dans un contexte plus large de baisse de la production de crédits à la consommation de 4,7%, pour un total de 12,19 milliards d'euros de nouveaux crédits. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette baisse marquée. Le resserrement de la politique monétaire des banques centrales et les hausses successives des taux d'intérêt pour juguler l'inflation ont rendu les prêts personnels moins rentables pour les établissements de crédit.
Cette diminution s'inscrit dans un contexte plus large de baisse de la production de crédits à la consommation de 4,7%, pour un total de 12,19 milliards d'euros de nouveaux crédits. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette baisse marquée. Le resserrement de la politique monétaire des banques centrales et les hausses successives des taux d'intérêt pour juguler l'inflation ont rendu les prêts personnels moins rentables pour les établissements de crédit.
Période difficile pour le secteur du crédit
Les banques sont ainsi devenues plus sélectives dans l'octroi de ces prêts. De plus, malgré les mesures de mensualisation du taux d'usure (passant de 21,04% à 21,45% pour les prêts inférieurs ou égaux à 3.000 euros), le bilan demeure lourd pour le prêt personnel, selon les auteurs de l'étude mensuelle de l'ASF.
La baisse des prêts personnels peut avoir des répercussions sur le comportement des consommateurs et les stratégies des établissements financiers. Les prêts personnels représentent près de la moitié des encours du crédit à la consommation, selon les dernières données de la Banque de France. Bien que cette tendance puisse indiquer une période difficile pour le secteur des prêts personnels, elle pourrait également signaler une transition vers d'autres produits financiers ou un ajustement dans les attitudes envers le crédit et l'endettement.
La baisse des prêts personnels peut avoir des répercussions sur le comportement des consommateurs et les stratégies des établissements financiers. Les prêts personnels représentent près de la moitié des encours du crédit à la consommation, selon les dernières données de la Banque de France. Bien que cette tendance puisse indiquer une période difficile pour le secteur des prêts personnels, elle pourrait également signaler une transition vers d'autres produits financiers ou un ajustement dans les attitudes envers le crédit et l'endettement.