Gaz : la Chine pourrait compliquer les approvisionnements pour l’Europe en 2023
Sur le plan de l’approvisionnement en gaz, le continent européen devrait tenir tant bien que mal l’hiver 2022-2023. Cela, grâce aux températures toujours clémentes en ce mois de novembre et le fait que les approvisionnements en provenance de Russie ont été maintenus une bonne partie de l’année. Mais à l’hiver suivant, la situation pourrait bien être très différente, met en garde l’Agence internationale de l’énergie (AIE). D’après son estimation, l’Europe risque de manquer de 30 milliards de mètres cubes de gaz pour, comme elle le fait chaque année pendant l’été, remplir ses installations de stockage à 95%.
Pourquoi ? En premier lieu, il y a l’arrêt des approvisionnements en provenance de Russie. En 2022, le pays de Vladimir Poutine a fourni 60 milliards de mètres cubes de gaz aux États membres de l’Union européenne. Il est évident que les volumes seront très inférieurs en 2023. En deuxième lieu, en tant que client, l’Europe a un sérieux concurrent : la Chine. Ce pays importe normalement d’importantes quantités de gaz naturel liquéfié pour satisfaire les besoins de son industrie, mais les volumes importés ont été considérablement réduits puisque les usines tournent au ralenti depuis l’arrivée du Covid-19. Le redémarrage complet de l’économie chinoise pourrait donc faire diminuer l’offre sur le marché mondial et compliquer les achats pour les États européens.
Pourquoi ? En premier lieu, il y a l’arrêt des approvisionnements en provenance de Russie. En 2022, le pays de Vladimir Poutine a fourni 60 milliards de mètres cubes de gaz aux États membres de l’Union européenne. Il est évident que les volumes seront très inférieurs en 2023. En deuxième lieu, en tant que client, l’Europe a un sérieux concurrent : la Chine. Ce pays importe normalement d’importantes quantités de gaz naturel liquéfié pour satisfaire les besoins de son industrie, mais les volumes importés ont été considérablement réduits puisque les usines tournent au ralenti depuis l’arrivée du Covid-19. Le redémarrage complet de l’économie chinoise pourrait donc faire diminuer l’offre sur le marché mondial et compliquer les achats pour les États européens.
Les États européens ont déjà trouvé plusieurs fournisseurs alternatifs
Troisième considération pointée par l’AIE : en 2023, l’offre mondiale de gaz naturel liquéfié devrait croître de seulement 20 milliards de mètres cubes, ce qui ne compensera pas les volumes qui seront perdus avec l’arrêt des exportations par la Russie.
Face à cette situation compliquée, l’Europe a néanmoins d’ores et déjà pris les devants en multipliant les sources de ses importations par pipelines. Sur les dix premiers mois de 2022, les livraisons en provenance de Norvège ont augmenté de 5% (5 milliards de mètres cubes), tandis que celles en provenance d’Azerbaïdjan ont bondi de 50% (3 milliards de mètres cubes), chargeant les pipelines quasiment à leur capacité de transport maximale. L’Algérie, elle aussi, a augmenté ses exportations vers l’Europe de 10% (3 milliards de mètres cubes) et est en mesure de les augmenter encore si besoin il y a.
Face à cette situation compliquée, l’Europe a néanmoins d’ores et déjà pris les devants en multipliant les sources de ses importations par pipelines. Sur les dix premiers mois de 2022, les livraisons en provenance de Norvège ont augmenté de 5% (5 milliards de mètres cubes), tandis que celles en provenance d’Azerbaïdjan ont bondi de 50% (3 milliards de mètres cubes), chargeant les pipelines quasiment à leur capacité de transport maximale. L’Algérie, elle aussi, a augmenté ses exportations vers l’Europe de 10% (3 milliards de mètres cubes) et est en mesure de les augmenter encore si besoin il y a.