700.000 véhicules par an
D'ici la fin 2024, Renault produira 700.000 véhicules chaque année en France, au terme de l'accord signé par la majorité des syndicats. La CFE-CGC, le CFDT et FO ont en effet validé le plan « Re-Nouveau France 2025 » présenté en septembre dernier par Luca de Meo, le directeur général du groupe. L'entreprise a donc les coudées franches pour impulser les changements en profondeur qui vont réorganiser la production et le développement en France des futurs véhicules électriques du constructeur, entre 2022 et 2024.
Le pôle Renault ElectriCity va accueillir la production de la Mégane E-Tech, des Renault 4 et 5 électriques, de la Kangoo E-Tech ainsi qu'un projet de SUV électrique. Sandouville construira le nouveau Trafic électrique ; Batilly, le nouveau Master ainsi qu'un véhicule partenaire ; Dieppe, le SUV électrique d'Alpine. Enfin, Renault a en projet un nouveau véhicule en cours de définition qui sera lui aussi produit dans l'Hexagone.
Le pôle Renault ElectriCity va accueillir la production de la Mégane E-Tech, des Renault 4 et 5 électriques, de la Kangoo E-Tech ainsi qu'un projet de SUV électrique. Sandouville construira le nouveau Trafic électrique ; Batilly, le nouveau Master ainsi qu'un véhicule partenaire ; Dieppe, le SUV électrique d'Alpine. Enfin, Renault a en projet un nouveau véhicule en cours de définition qui sera lui aussi produit dans l'Hexagone.
Pas de fermeture de sites
Les châssis seront produits au Mans, le moteur électrique de 100 kW à Cleon. Cette réorganisation de l'outil industriel français du groupe Renault va aussi entraîner la suppression de 1.700 postes, mais en contrepartie le constructeur va embaucher 2.500 personnes, dont 2.000 à la production. 10.000 reconversions seront également proposées.
Les syndicats ont aussi donné leur accord pour une plus grande flexibilité du travail, il faudra travailler plusieurs samedis par an obligatoirement, les nouveaux salariés ne bénéficieront pas d'une rémunération pendant les pauses… L'accord prévoit également qu'il n'y aura aucune fermeture de sites industriels, logistiques, pièces et accessoires. Il conserve aussi les sites techniques d'ingénierie de Lardy et d'Aubevoye.
Les syndicats ont aussi donné leur accord pour une plus grande flexibilité du travail, il faudra travailler plusieurs samedis par an obligatoirement, les nouveaux salariés ne bénéficieront pas d'une rémunération pendant les pauses… L'accord prévoit également qu'il n'y aura aucune fermeture de sites industriels, logistiques, pièces et accessoires. Il conserve aussi les sites techniques d'ingénierie de Lardy et d'Aubevoye.