Les voitures roulant au diesel, seront-elles interdites en France d’ici trois ans ? Si rien n’est sûr en ce moment, les motivations de la ministre sont en revanches claires.
Le scandale Volkswagen qui a éclaté en septembre 2015 a fait surgir des doutes sur les véhicules de ce type. Selon une estimation de l’association belge Transport & Environment, quelque 5,5 millions de véhicules diesel « sales » seraient en circulation en France. Ce chiffre place d’ailleurs la France en tête du palmarès européen pour le nombre de véhicules polluants. (L’association définit un véhicule comme « sale » s’il rejette au moins 3 fois plus de dioxyde d’azote que les normes ne l’autorisent.)
Plus récemment, l’énième pic de pollution aux particules fines qui a frappé Paris et Lyon en décembre 2016 a fait ressortir la préoccupation sanitaire sur le devant de la scène. À l’inverse de ce qu’on pourrait penser, ces particules fines proviennent moins d’émissions de CO2 que d’émissions de dioxyde d’azote, principal produit de combustion des moteurs diesel. Et l’enjeu est de taille : l’Agence européenne de l’Environnement estime que le dioxyde d’azote est responsable de 72 000 morts prématurées chaque année en Europe, tandis que l’assureur Generali prédit 6 à 9 millions de décès prématurés dans le monde dus à la pollution de l’air d’ici 2060.
Ségolène Royal a par ailleurs annoncé une évolution de la fiscalité des carburants. Si une taxation plus lourde s’applique aujourd’hui à l’essence qu’au diesel, la situation va bientôt s’inverser. Le prix du litre du diesel devrait augmenter de 4 centimes au 1er janvier 2017. « On ne peut pas à la fois dire que le diesel et les particules provoquent de très très graves problèmes de santé publique et en même temps continuer à donner un avantage au diesel, c'est fini cela, il faut passer à l'après-diesel », a déclaré la ministre au micro de France Inter.
Le scandale Volkswagen qui a éclaté en septembre 2015 a fait surgir des doutes sur les véhicules de ce type. Selon une estimation de l’association belge Transport & Environment, quelque 5,5 millions de véhicules diesel « sales » seraient en circulation en France. Ce chiffre place d’ailleurs la France en tête du palmarès européen pour le nombre de véhicules polluants. (L’association définit un véhicule comme « sale » s’il rejette au moins 3 fois plus de dioxyde d’azote que les normes ne l’autorisent.)
Plus récemment, l’énième pic de pollution aux particules fines qui a frappé Paris et Lyon en décembre 2016 a fait ressortir la préoccupation sanitaire sur le devant de la scène. À l’inverse de ce qu’on pourrait penser, ces particules fines proviennent moins d’émissions de CO2 que d’émissions de dioxyde d’azote, principal produit de combustion des moteurs diesel. Et l’enjeu est de taille : l’Agence européenne de l’Environnement estime que le dioxyde d’azote est responsable de 72 000 morts prématurées chaque année en Europe, tandis que l’assureur Generali prédit 6 à 9 millions de décès prématurés dans le monde dus à la pollution de l’air d’ici 2060.
Ségolène Royal a par ailleurs annoncé une évolution de la fiscalité des carburants. Si une taxation plus lourde s’applique aujourd’hui à l’essence qu’au diesel, la situation va bientôt s’inverser. Le prix du litre du diesel devrait augmenter de 4 centimes au 1er janvier 2017. « On ne peut pas à la fois dire que le diesel et les particules provoquent de très très graves problèmes de santé publique et en même temps continuer à donner un avantage au diesel, c'est fini cela, il faut passer à l'après-diesel », a déclaré la ministre au micro de France Inter.