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L'augmentation de salaire est à la mode dans les grands groupes américains alors que le chômage est au plus bas outre-Atlantique. Une mode qui vise surtout à ne pas perdre des salariés qui pourraient être intéressés par aller voir ailleurs, dans une entreprise qui paye mieux. Mais chez McDonald's la chose est un peu différente.
Le groupe a effectivement annoncé que le salaire de tous ses employés va augmenter de 10% aux Etats-Unis mais au final cette augmentation ne concernera qu'une toute petite partie de celles et ceux qui travaillent chez McDonald's car la maison-mère ne va pas imposer l'augmentation de salaire à ses franchisés. Les heureux employés des restaurants qui sont propriété de McDonald's devraient voir le salaire minimum augmenter à environ 10 dollars d'ici 2016.
Or McDonald's n'est propriétaire que de 10% des quelques 14 000 restaurants McDonald's qui se trouvent aux Etats-Unis. Les 90% restants sont gérés et détenus par des franchisés pour lesquels la vie semble dure et la rentabilité loin d'être au rendez-vous plombée notamment par les promotions agressives de ces derniers temps visant à reconquérir un public lassé par la marque.
Une stratégie qui n'a pas marché et qui aurait fait encore plus couler les restaurants des franchisés obligés de réaliser des travaux et d'investir de leur propre poche pour suivre le mouvement de la multinationale.
Le groupe a effectivement annoncé que le salaire de tous ses employés va augmenter de 10% aux Etats-Unis mais au final cette augmentation ne concernera qu'une toute petite partie de celles et ceux qui travaillent chez McDonald's car la maison-mère ne va pas imposer l'augmentation de salaire à ses franchisés. Les heureux employés des restaurants qui sont propriété de McDonald's devraient voir le salaire minimum augmenter à environ 10 dollars d'ici 2016.
Or McDonald's n'est propriétaire que de 10% des quelques 14 000 restaurants McDonald's qui se trouvent aux Etats-Unis. Les 90% restants sont gérés et détenus par des franchisés pour lesquels la vie semble dure et la rentabilité loin d'être au rendez-vous plombée notamment par les promotions agressives de ces derniers temps visant à reconquérir un public lassé par la marque.
Une stratégie qui n'a pas marché et qui aurait fait encore plus couler les restaurants des franchisés obligés de réaliser des travaux et d'investir de leur propre poche pour suivre le mouvement de la multinationale.