cc/flickr/parti socialiste
L’Union Européenne a décidé que les Etats membres ne pouvaient avoir un déficit public supérieur à 3%. Pas de chance pour la France, le sien est largement supérieur même si des efforts pour le réduire sont constamment réalisés par les gouvernements successifs. Sauf que cette réduction est déjà hors délai maximum.
Car les pays membres devaient réduire leur déficit public en dessous de 3% avant 2013. Or, comme le montrent les chiffres de l’Insee fin mars 2014, il a été de 4,3% l’an dernier. La France avait, certes, déjà obtenu un sursis de 2 ans (et donc l’objectif de la barre des 3% est finalement prévu pour 2015) mais même avec cela le gouvernement, et même Bruxelles, ne pensent pas que le pays puisse arriver à ses fins dans les délais.
Alors, pour le nouveau ministre des Finances, il n’y a qu’une solution : renégocier avec Bruxelles les délais pour réduire ce déficit. Une négociation qui s’avère d’ores-et-déjà difficile, Bruxelles ayant déjà accordé un délai supplémentaire à la France et ayant rappelé à l’ordre le gouvernement quelques jours avant le remaniement.
Michel Sapin a cependant une carte à jouer : il ne va pas tenter de renégocier l’objectif des 3% mais « le rythme lui-même qui sera discuté dans un intérêt commun » a-t-il déclaré à France Inter tout en explicitant que « ce n’est pas la France qui arrive à genoux, en demandant, en implorant ».
Car les pays membres devaient réduire leur déficit public en dessous de 3% avant 2013. Or, comme le montrent les chiffres de l’Insee fin mars 2014, il a été de 4,3% l’an dernier. La France avait, certes, déjà obtenu un sursis de 2 ans (et donc l’objectif de la barre des 3% est finalement prévu pour 2015) mais même avec cela le gouvernement, et même Bruxelles, ne pensent pas que le pays puisse arriver à ses fins dans les délais.
Alors, pour le nouveau ministre des Finances, il n’y a qu’une solution : renégocier avec Bruxelles les délais pour réduire ce déficit. Une négociation qui s’avère d’ores-et-déjà difficile, Bruxelles ayant déjà accordé un délai supplémentaire à la France et ayant rappelé à l’ordre le gouvernement quelques jours avant le remaniement.
Michel Sapin a cependant une carte à jouer : il ne va pas tenter de renégocier l’objectif des 3% mais « le rythme lui-même qui sera discuté dans un intérêt commun » a-t-il déclaré à France Inter tout en explicitant que « ce n’est pas la France qui arrive à genoux, en demandant, en implorant ».