Améliorer la compétitivité
Michelin s'est engagé sur le chemin de la « simplification » et de la « compétitivité » qui va pousser le groupe à supprimer 2.300 postes en trois ans. En début d'année, l'entreprise a ainsi annoncé la suppression de 521 postes. L'année prochaine, ce seront 614 emplois qui seront supprimés, la majorité dans le site historique de Clermont-Ferrand (469 postes, dont 419 dans le secteur tertiaire).
Les usines de Troyes, du Puy, de Montceau, de Cholet, de Vannes et de Bourges sont également concernées dans une moindre mesure par cette coupe claire. Michelin prévoit 339 départs en retraite et 193 places ouvertes à la « mobilité externe ». Par ailleurs, en parallèle de ces suppressions de postes, l'entreprise a l'intention de créer 322 postes l'année prochaine.
Les usines de Troyes, du Puy, de Montceau, de Cholet, de Vannes et de Bourges sont également concernées dans une moindre mesure par cette coupe claire. Michelin prévoit 339 départs en retraite et 193 places ouvertes à la « mobilité externe ». Par ailleurs, en parallèle de ces suppressions de postes, l'entreprise a l'intention de créer 322 postes l'année prochaine.
2.300 postes à supprimer
Du côté de la direction, on salue un processus qui se déroule selon les plans. Michelin observe une « dynamique de croissance » avec le nombre de départs prévus en 2022 et se réjouit de ce « premier bilan de coconstruction avec les équipes extrêmement satisfaisant », explique le directeur du personnel, Pierre-Alexandre Anstett. Mais du côté des syndicats, on s'interroge sur le nombre de postes supprimés qui reste loin des 2.300 emplois annoncés.
Alors que la campagne pour l'élection présidentielle approche, est-ce que Michelin a voulu éviter de faire des vagues ? Le groupe pourrait avoir la volonté de faire tomber le couperet en 2023… La direction balaie ces craintes et évoque un « plafond, pas un objectif » pour ces 2.300 postes. Pour Pierre-Alexandre Anstett, « le véritable objectif, c'est d'installer la coconstruction comme une pratique naturelle, et en aucun cas d'atteindre je ne sais quel objectif après l'élection présidentielle ». Michelin emploie 17.000 salariés en France.
Alors que la campagne pour l'élection présidentielle approche, est-ce que Michelin a voulu éviter de faire des vagues ? Le groupe pourrait avoir la volonté de faire tomber le couperet en 2023… La direction balaie ces craintes et évoque un « plafond, pas un objectif » pour ces 2.300 postes. Pour Pierre-Alexandre Anstett, « le véritable objectif, c'est d'installer la coconstruction comme une pratique naturelle, et en aucun cas d'atteindre je ne sais quel objectif après l'élection présidentielle ». Michelin emploie 17.000 salariés en France.