Sur ces 18 000 emplois qui passent à la trappe, la vaste majorité concerne la division Services et Appareils, qui va voir 12 500 personnes quitter leurs postes sur un total de 30 000. Cette branche n'est autre que l'ancienne division mobile de Nokia, racheté plus de 7 milliards de dollars par Microsoft en 2013. Les doublons entre Nokia et l'éditeur américain sont nombreux. Les équipes basées à Pékin et à San Diego vont particulièrement souffrir, tandis que la Finlande, pays d'origine de Nokia, ainsi que deux autres sites vont concentrer l'essentiel du développement des futurs smartphones du groupe.
Cette restructuration massive s'inscrit dans le cadre du nouveau programme impulsé par Satya Nadella, le nPDG de Microsoft depuis le mois de février. L'entreprise recherche un nouveau souffle dans tous les métiers dans lesquels elle est impliquée : dans le monde de l'entreprise mis à mal par l'annonce du partenariat entre Apple et IBM, auprès du grand public qui lui préfère les solutions mobiles d'Apple et de Google, dans le secteur de la mobilité…
Nadella souhaite recentrer l'organisation de Microsoft afin de donner plus de responsabilités aux managers, en évitant l'effritement et les effets de silo. Au détriment de l'emploi donc…