Le volet environnemental satisfait enfin Bruxelles
La Commission européenne a accepté la réponse apportée par la France sur le volet environnemental du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Pour rappel, en avril 2014, Bruxelles avait reproché à la France de ne pas avoir réalisé d’étude d’impact environnemental qu’engendreraient à la fois l’aéroport lui-même et les futures liaisons autoroutière et ferroviaire devant le desservir. C’est ainsi que fin 2016, les autorités ont réalisé et présenté à la Commission européenne une révision du schéma de cohérence territoriale de la métropole pour le territoire de Nantes-Saint-Nazaire. Après un long examen, Bruxelles vient donc d’accepter les solutions apportées, faisant sauter le dernier verrou qui empêchait le début du chantier.
Le prochain gouvernement devrait mener à bout le projet
Ce projet d’aéroport a été déclaré d’utilité publique en février 2008, mais divers recours, ainsi qu’une occupation du terrain par des opposants à sa construction, ont rendu la construction impossible pendant des années. Sur son site Internet, le Syndicat Mixte Aéroportuaire du Grand Ouest affiche un message jubilatoire de Bruno Retailleau, son Président. « Après une déclaration d’utilité publique, après les décisions de 20 collectivités, après 178 décisions de justice, après le vote favorable à 55 % des électeurs de Loire-Atlantique, cette décision de Bruxelles doit décider le prochain gouvernement à agir vite et à faire ainsi respecter la démocratie », a-t-il déclaré.
Quel que soit le prochain Président de la République, le projet d’aéroport devrait se concrétiser. Emmanuel Macron tout comme Marine Le Pen ont déclaré vouloir respecter le résultat du référendum.
Quel que soit le prochain Président de la République, le projet d’aéroport devrait se concrétiser. Emmanuel Macron tout comme Marine Le Pen ont déclaré vouloir respecter le résultat du référendum.