Un directeur général et un président
Stéphane Richard, rattrapé par la justice dans le cadre de l'affaire Tapie/Crédit Lyonnais, a dû abandonner précipitamment ses fonctions en tant que président d'Orange. Pour le remplacer, la direction du groupe avait décidé en amont de mettre en place une gouvernance dissociée, avec d'un côté un directeur général et de l'autre un président. Le nom pour le premier rôle est connu, il s'agit de Christel Heydemann, qui a été nommée fin janvier. Elle débutera le 4 avril, et elle sera associée au processus de choix du futur président.
La présidence du groupe, c'est là que ça coince. Jacques Aschenbroich est bien parti pour succéder à Stéphane Richard dans le rôle de président, avec le soutien de l'État, premier actionnaire d'Orange. Le vote du conseil d'administration ne fait guère de doute, en revanche ce sera plus compliqué d'obtenir l'aval des actionnaires, qui voteront le 19 mai à l'occasion de l'assemblée générale d'Orange.
La présidence du groupe, c'est là que ça coince. Jacques Aschenbroich est bien parti pour succéder à Stéphane Richard dans le rôle de président, avec le soutien de l'État, premier actionnaire d'Orange. Le vote du conseil d'administration ne fait guère de doute, en revanche ce sera plus compliqué d'obtenir l'aval des actionnaires, qui voteront le 19 mai à l'occasion de l'assemblée générale d'Orange.
Âge limite
À 67 ans, Jacques Aschenbroich va dépasser l'âge limite fixé à 70 ans au cours de son mandat de quatre ans. Pour résoudre le problème, la direction d'Orange va proposer une résolution modifiant les statuts de l'entreprise, et qui permettra qu'un mandat puisse se terminer au-delà de l'âge limite. Mais les salariés actionnaires n'ont montré guère d'appétit pour ce changement.
Les salariés actionnaires possèdent 10% des droits de vote, tandis que l'État 29%. Pour modifier les statuts de l'entreprise, il faut une majorité qualifiée des deux tiers pour que la résolution soit votée. Ces 10% pourraient donc bien être décisifs pour valider le mandat de Jacques Aschenbroich… Ce dernier est toujours président de Valeo, dont il a abandonné les opérations fin janvier.
Les salariés actionnaires possèdent 10% des droits de vote, tandis que l'État 29%. Pour modifier les statuts de l'entreprise, il faut une majorité qualifiée des deux tiers pour que la résolution soit votée. Ces 10% pourraient donc bien être décisifs pour valider le mandat de Jacques Aschenbroich… Ce dernier est toujours président de Valeo, dont il a abandonné les opérations fin janvier.