SFR réclame à lui seul 2,4 milliards d’euros
Orange est dans de beaux draps, et il fait tout pour taire la polémique. Pas un seul mot n’a glissé à l’oral des revendications que présentent à l’ancien opérateur historique trois de ses concurrents. C’est finalement le magazine L’Express qui révèle l’information, passée totalement inaperçue car bien cachée dans le document de référence 2016 de l’entreprise.
Les trois opérateurs s’estimant lésés sont SFR, ainsi que le Britannique BT et l'Américain Verizon, tous les trois actifs sur le marché français des services de télécommunication à destination d’entreprises. Ils estiment qu’Orange aurait profité de son statut d’ancien monopoliste et de la réticence des grandes et moyennes entreprises à faire jouer la concurrence. Des 2,7 milliards d’euros réclamés, 2,4 milliards le sont par le seul SFR.
Les trois opérateurs s’estimant lésés sont SFR, ainsi que le Britannique BT et l'Américain Verizon, tous les trois actifs sur le marché français des services de télécommunication à destination d’entreprises. Ils estiment qu’Orange aurait profité de son statut d’ancien monopoliste et de la réticence des grandes et moyennes entreprises à faire jouer la concurrence. Des 2,7 milliards d’euros réclamés, 2,4 milliards le sont par le seul SFR.
Le marché des entreprises est particulièrement juteux
Le marché des entreprises est un terrain crucial pour les télécoms. Preuve de la vitalité de ce marché, le nombre de services souscrits par les entreprises auprès des opérateurs est passé de 254 000 unités en 2003 à 626 000 en 2009, avant d’entamer une certaine baisse (582 000 en 2015).
Le nombre d’abonnements mobiles souscrits pas les entreprises était de 13 261 en 1999. Il était déjà de 30 528 en 2005, de 43 777 en 2010 et de 59 537 en 2015, soit une croissance de 65 % sur les 10 dernières années, dont 36 % sur les 5 dernières années. Et 36 % sur 5 ans, c’est 7,2 % par an en moyenne : rares sont les secteurs pouvant se vanter de telles performances.
Dans le détail, le nombre de cartes SIM en circulation est passé de 11 210 en 1998 à 48 088 en 2005 et 72 103 en 2015, soit une progression de 150 % sur la dernière décennie. Le parc actif 3G est passé de 5 879 abonnés en 2007 à 49 151 en 2015.
Le trafic voix est en croissance constante : de 11 789 millions de minutes vers les téléphones fixes en 1999, il est passé à 20 082 millions en 2005 et 26 362 millions en 2015, soit une hausse de 31 % sur la dernière décennie.
Les chiffre d’affaires des opérateurs sur le marché des entreprises était en progression constante entre 1998 et 2009, passant de 14 768 millions d’euros à 19 062 millions (+29 %), mais sous l’effet de la concurrence, il ne cesse de baisser depuis, s’établissant à 17 011 millions d’euros en 2015. Il n’est alors pas étonnant qu’Orange fasse tout son possible pour ne pas perdre ses abonnés.
Le nombre d’abonnements mobiles souscrits pas les entreprises était de 13 261 en 1999. Il était déjà de 30 528 en 2005, de 43 777 en 2010 et de 59 537 en 2015, soit une croissance de 65 % sur les 10 dernières années, dont 36 % sur les 5 dernières années. Et 36 % sur 5 ans, c’est 7,2 % par an en moyenne : rares sont les secteurs pouvant se vanter de telles performances.
Dans le détail, le nombre de cartes SIM en circulation est passé de 11 210 en 1998 à 48 088 en 2005 et 72 103 en 2015, soit une progression de 150 % sur la dernière décennie. Le parc actif 3G est passé de 5 879 abonnés en 2007 à 49 151 en 2015.
Le trafic voix est en croissance constante : de 11 789 millions de minutes vers les téléphones fixes en 1999, il est passé à 20 082 millions en 2005 et 26 362 millions en 2015, soit une hausse de 31 % sur la dernière décennie.
Les chiffre d’affaires des opérateurs sur le marché des entreprises était en progression constante entre 1998 et 2009, passant de 14 768 millions d’euros à 19 062 millions (+29 %), mais sous l’effet de la concurrence, il ne cesse de baisser depuis, s’établissant à 17 011 millions d’euros en 2015. Il n’est alors pas étonnant qu’Orange fasse tout son possible pour ne pas perdre ses abonnés.