Piratage : un manque à gagner fiscal de 430 millions d'euros
13 millions de Français visionneraient des films et des séries illégalement, estime le cabinet EY. Pas moins de 2,5 milliards de contenus différents seraient consommés sans que le moindre centime ne soit versé aux ayant droits. Résultat : le manque à gagner pour les finances publiques s’élèverait à 1,35 milliard d’euros, dont 430 millions d’euros de recettes fiscales non perçues.
S’y ajoutent 2 000 emplois qui n’ont pas été créés ou maintenus, ce qui implique des salaires et des charges salariales non versées : 60 millions d’euros en moins environ. Pour les créateurs et les ayant droits, ce sont 265 millions de droits non perçus.
S’y ajoutent 2 000 emplois qui n’ont pas été créés ou maintenus, ce qui implique des salaires et des charges salariales non versées : 60 millions d’euros en moins environ. Pour les créateurs et les ayant droits, ce sont 265 millions de droits non perçus.
Les « pirates » ignorent le prix réel des films et séries
3 000 internautes s’auto-proclamant « pirates » ont participé à cette enquête. Interrogés sur le prix qu’ils seraient prêts à payer pour regarder leurs films et séries si leur visionnage illégal était tout d’un coup rendu impossible, ils donnent des chiffres assez disparates, la moyenne s’élevant à 7,70 euros. À noter que 25 % des personnes interrogées seraient prêtes à payer entre 10 et 15 euros, 32 % entre 5 et 10 euros, et 24 % entre 3 et 5 euros.
L’étude révèle également une méconnaissance des prix réels de l’offre légale. Dans leur ensemble, les « pirates » surestiment le prix d’un film vendu à l’unité et livré électroniquement (dispositif TVOD) : 4,8 euros contre un prix réel de 4,4 euros. Ils évaluent également le prix moyen des services de vidéo à la demande (de type Netflix) à 6,8 euros, alors qu’il est de 5 euros. En revanche, ils sous-estiment le prix des places de cinéma (5,7 euros contre un prix réel moyen de 6,5 euros) et des DVD (7,7 euros contre un prix réel moyen de 8,2 euros).
L’étude révèle également une méconnaissance des prix réels de l’offre légale. Dans leur ensemble, les « pirates » surestiment le prix d’un film vendu à l’unité et livré électroniquement (dispositif TVOD) : 4,8 euros contre un prix réel de 4,4 euros. Ils évaluent également le prix moyen des services de vidéo à la demande (de type Netflix) à 6,8 euros, alors qu’il est de 5 euros. En revanche, ils sous-estiment le prix des places de cinéma (5,7 euros contre un prix réel moyen de 6,5 euros) et des DVD (7,7 euros contre un prix réel moyen de 8,2 euros).