La pollution atmosphérique a un coût économique et humain très élevé
La pollution de l’air pèse lourd tant sur le plan économique que sur le plan humain. Elle engendre un coût de 8.000 milliards de dollars par an, soit 6,1% du PIB mondial. (Ce coût comprend le coût des soins et des services d’aide dans la vie quotidienne pour les personnes atteintes de maladies chroniques voire d’invalidité permanente et le versement du revenu de remplacement (arrêts maladie, pensions d’invalidité…) des personnes ne pouvant pas travailler à cause des maladies causées par la pollution atmosphérique). Et sur le plan humain, il est estimé que 18% des décès (soit près de 1 sur 5) sont attribuables à la pollution atmosphérique. En France, près de 100.000 décès par an (soit près de 15%) seraient attribuables aux particules fines.
Et pourtant, les progrès en matière de pollution de l’air se font attendre. Selon un rapport d’IQAir, sur les 131 pays étudiés, seuls 13 pays pouvaient se féliciter d’une bonne qualité de l’air en 2022 (soit un niveau moyen de pollution aux particules fines PM2,5 inférieur ou égal à 5 microgrammes par mètre cube). Ces pays sont l'Australie, l'Estonie, la Finlande, la Grenade, l'Islande et la Nouvelle-Zélande ainsi que sept territoires du Pacifique et des Caraïbes, dont Guam et Porto Rico.
Et pourtant, les progrès en matière de pollution de l’air se font attendre. Selon un rapport d’IQAir, sur les 131 pays étudiés, seuls 13 pays pouvaient se féliciter d’une bonne qualité de l’air en 2022 (soit un niveau moyen de pollution aux particules fines PM2,5 inférieur ou égal à 5 microgrammes par mètre cube). Ces pays sont l'Australie, l'Estonie, la Finlande, la Grenade, l'Islande et la Nouvelle-Zélande ainsi que sept territoires du Pacifique et des Caraïbes, dont Guam et Porto Rico.
Le Tchad, l’Irak et le Pakistan, les trois pays où la qualité de l’air est la plus mauvaise
Les pays affichant les plus fortes concentrations de PM2,5 par habitant sont le Tchad, l’Irak, le Pakistan, le Bahreïn, le Bangladesh, le Burkina Faso, le Koweït, l’Inde, l’Égypte, le Tadjikistan et les Émirats arabes unis. Et le pronostic global pour le monde est loin d’être positif. IQAir ne cesse de nouer des partenariats avec toujours plus de stations de mesure à travers le monde. Et dans la majorité des cas, dans ces stations nouvellement ajoutées, les mesures sont très mauvaises, ce qui influe immédiatement sur le classement du pays en question.
Pour limiter cette pollution atmosphérique, IQAir recommande aux gouvernements d’incorporer les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans leurs standards nationaux de la qualité de l’air, d’investir dans les énergies renouvelables, de décarboner les transports en commun, de mettre en place des incitations au passage aux véhicules à faibles émissions pour les particuliers, de soutenir les projets d’infrastructure qui privilégient la marche au dépens des modes de transports motorisés et interdire le brûlage de déchets agricoles.
Pour limiter cette pollution atmosphérique, IQAir recommande aux gouvernements d’incorporer les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans leurs standards nationaux de la qualité de l’air, d’investir dans les énergies renouvelables, de décarboner les transports en commun, de mettre en place des incitations au passage aux véhicules à faibles émissions pour les particuliers, de soutenir les projets d’infrastructure qui privilégient la marche au dépens des modes de transports motorisés et interdire le brûlage de déchets agricoles.