Pénurie de talents
Loin de la crise économique que beaucoup prédisaient suite à la crise sanitaire, les entreprises ont repris le travail, ce qui se répercute sur un marché de l'emploi en tension. Beaucoup de chefs d'entreprise rencontrent des difficultés pour recruter, c'est d'ailleurs « le sujet numéro 1 » selon Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef. Et qui dit difficulté de recruter, implique une hausse des salaires : les entreprises doivent attirer et conserver les talents !
Une loi de l'offre et de la demande bien comprise par Bruno Le Maire, qui a justement demandé « une meilleure rémunération pour ceux qui ont les revenus les plus faibles ». Le message a été entendu par Geoffroy Roux de Bézieux, qui a expliqué au micro de Franceinter qu'au vu des difficultés de recrutement, « en début d'année - puisqu'en général ça se négocie en début d'année - il y a aura forcément des augmentations assez significatives ». Et ce, dans tous les secteurs.
Une loi de l'offre et de la demande bien comprise par Bruno Le Maire, qui a justement demandé « une meilleure rémunération pour ceux qui ont les revenus les plus faibles ». Le message a été entendu par Geoffroy Roux de Bézieux, qui a expliqué au micro de Franceinter qu'au vu des difficultés de recrutement, « en début d'année - puisqu'en général ça se négocie en début d'année - il y a aura forcément des augmentations assez significatives ». Et ce, dans tous les secteurs.
Économie low-cost
Mais ce sont surtout dans les secteurs qui ont du mal à recruter que les augmentations de salaires devraient être les plus visibles : restauration, hôtellerie, construction, bâtiment, industrie… Le patron des patrons explique toutefois que les salaires ont déjà commencé à augmenter : « l'année dernière, le pouvoir d'achat des Français, globalement, y compris les retraités et les fonctionnaires, a augmenté ». Grâce surtout aux aides publiques massives.
Geoffroy Roux de Bézieux a une réflexion intéressante sur ces augmentations de salaires. Il prévient qu'en parallèle, les prix aussi risquent d'augmenter, ce qui pose « la question du coût de l'économie low-cost. Quand vous voyagez pour 20 euros avec un billet d'avion, quand vous avez des menus promotionnels à 5,99 euros, derrière il faut se dire qu'il y a les salaires qui sont payés ». Il demande aux Français s'ils veulent « sortir » de cette économie à bas coût.
Geoffroy Roux de Bézieux a une réflexion intéressante sur ces augmentations de salaires. Il prévient qu'en parallèle, les prix aussi risquent d'augmenter, ce qui pose « la question du coût de l'économie low-cost. Quand vous voyagez pour 20 euros avec un billet d'avion, quand vous avez des menus promotionnels à 5,99 euros, derrière il faut se dire qu'il y a les salaires qui sont payés ». Il demande aux Français s'ils veulent « sortir » de cette économie à bas coût.