EuropaCorp paie toujours le flop relatif de « Valerian et la Cité des Milles Planètes », le précédent blockbuster de Luc Besson qui n'a pas permis à la société de rebondir. Le filma donc largement participé au niveau de dettes de la société : EuropaCorp va devoir rembourser 229 millions d'euros en octobre. De l'argent que l'entreprise n'a pas, c'est pourquoi le groupe s'est placé en procédure de sauvegarde le 14 mai dernier. Un dispositif qui permet de se placer pour aux mois à l'abri des créanciers, durant une période mise à profit pour se restructurer et « négocier les termes d’un assainissement de la situation financière » avec les banques.
Le groupe Pathé, qui a déjà repris l'activité « salles de cinéma » d'EuropaCorp, espérait bien devenir le partenaire du studio via une prise de participation. Mais selon le Journal du Dimanche, Luc Besson en aurait finalement décidé autrement : le réalisateur et patron d'EuropaCorp ferait confiance au groupe américain Vine, un fonds de gestion alternative. Ce dernier a déjà investi 700 millions de dollars dans le secteur du divertissement, dont 100 millions dans EuropaCorp, et il serait perçu comme suffisamment solide pour rassurer les financiers.
Vine serait en mesure de convertir en parts de capital des créances d'EuropaCorp. De quoi injecter de l'argent frais pour éponger une partie des dettes, même si les deux partenaires devront aussi dénicher des capitaux supplémentaires pour poursuivre l'activité. Ce d'autant que « Anna », le nouveau film de Luc Besson sorti en France et aux États-Unis ne semble pas remporter le succès escompté. Quoi qu'il en soit, il faudra attendre le feu vert du tribunal de commerce de Bobigny.
Le groupe Pathé, qui a déjà repris l'activité « salles de cinéma » d'EuropaCorp, espérait bien devenir le partenaire du studio via une prise de participation. Mais selon le Journal du Dimanche, Luc Besson en aurait finalement décidé autrement : le réalisateur et patron d'EuropaCorp ferait confiance au groupe américain Vine, un fonds de gestion alternative. Ce dernier a déjà investi 700 millions de dollars dans le secteur du divertissement, dont 100 millions dans EuropaCorp, et il serait perçu comme suffisamment solide pour rassurer les financiers.
Vine serait en mesure de convertir en parts de capital des créances d'EuropaCorp. De quoi injecter de l'argent frais pour éponger une partie des dettes, même si les deux partenaires devront aussi dénicher des capitaux supplémentaires pour poursuivre l'activité. Ce d'autant que « Anna », le nouveau film de Luc Besson sorti en France et aux États-Unis ne semble pas remporter le succès escompté. Quoi qu'il en soit, il faudra attendre le feu vert du tribunal de commerce de Bobigny.