Même les CDD de trois mois entrent dans le dispositif
Longtemps pressentie sous la forme d’une exonération de charges pour l’embauche d’un jeune, la mesure visant à soutenir l’emploi de cette tranche d’âge a finalement pris la forme d’une prime. Un décret détaillant les modalités de ce dispositif a été publié au Journal Officiel le 6 août 2020.
Les employeurs bénéficieront d’une prime forfaitaire de 4.000 euros pour toute embauche d’un jeune de moins de 26 ans réalisée avant le 31 janvier 2021. Sont concernés par cette prime les recrutements à temps plein, en CDI ou CDD d’au moins trois mois, assortis de salaires qui n’excèdent pas le double du SMIC. La prime sera versée par tranches trimestrielles au prorata du temps de travail et de la durée du contrat. Peuvent en bénéficier des entreprises et associations, à l'exception des établissements publics administratifs, des établissements publics industriels et commerciaux et des sociétés d'économie mixte.
Les employeurs bénéficieront d’une prime forfaitaire de 4.000 euros pour toute embauche d’un jeune de moins de 26 ans réalisée avant le 31 janvier 2021. Sont concernés par cette prime les recrutements à temps plein, en CDI ou CDD d’au moins trois mois, assortis de salaires qui n’excèdent pas le double du SMIC. La prime sera versée par tranches trimestrielles au prorata du temps de travail et de la durée du contrat. Peuvent en bénéficier des entreprises et associations, à l'exception des établissements publics administratifs, des établissements publics industriels et commerciaux et des sociétés d'économie mixte.
La prime pourra être demandée à partir du 1er octobre 2020
Les entreprises et associations disposent d’un délai de quatre mois à compter de l’embauche du salarié pour déposer leur demande d’aide. La plateforme permettant le dépôt de la demande sera ouverte à partir du 1er octobre 2020.
Pour être éligibles à cette prime, les employeurs ne doivent pas avoir procédé, depuis le 1er janvier 2020, à un licenciement pour motif économique sur le poste concerné par l'aide. « Comme chaque année, 750.000 jeunes se présenteront sur le marché du travail en septembre. La crise sanitaire, que nous traversons, et la crise économique, qui en découle, risquent de rendre difficile l’accès à un emploi pour tous ces jeunes. Nous voulons donc à tout prix éviter qu’ils trouvent porte close », a expliqué Elisabeth Borne, la ministre du Travail, peu après la publication du décret.
Pour être éligibles à cette prime, les employeurs ne doivent pas avoir procédé, depuis le 1er janvier 2020, à un licenciement pour motif économique sur le poste concerné par l'aide. « Comme chaque année, 750.000 jeunes se présenteront sur le marché du travail en septembre. La crise sanitaire, que nous traversons, et la crise économique, qui en découle, risquent de rendre difficile l’accès à un emploi pour tous ces jeunes. Nous voulons donc à tout prix éviter qu’ils trouvent porte close », a expliqué Elisabeth Borne, la ministre du Travail, peu après la publication du décret.