Dans près de la moitié des cas, l’étiquetage des produits de la pêche s’avère incomplet
Alors que les Français seront nombreux à acheter du saumon ou autre poisson ou fruits de mer pour leur table de Noël, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) publie les résultats de son enquête, réalisée en 2020, sur le secteur des produits de la pêche (près de 900 établissements contrôlés : poissonneries, grandes et moyennes surfaces ou pêcheurs réalisant de la vente en direct, établissements de restauration, vente en ligne …). Il en ressort que près d’un tiers des établissements ne respectent pas ou mal la réglementation concernant la commercialisation des produits de la pêche. Globalement, 26% des établissements présentent au moins une anomalie.
La DGCCRF rappelle que la réglementation en matière d’affichage des produits de la pêche impose de préciser, pour la bonne information du consommateur : la dénomination commerciale de l’espèce, son nom scientifique, les méthodes de production, les zones de pêche ou pays d’élevage, les techniques de pêche, l’origine et le traitement (ajout de sel, d’eau, saumurage et/ou décongélation, etc.) éventuellement subi par le poisson. L’absence de ces indications demeure malheureusement fréquente dans l’étiquetage des produits de la mer mis en vente : le taux d’anomalie relevé approche les 45%. Mais, bonne nouvelle : la DGCCRF note que, le plus généralement, il s’agit d’oubli ou de manque de mise à jour plutôt qu’une intention réelle de tromper les consommateurs.
La DGCCRF rappelle que la réglementation en matière d’affichage des produits de la pêche impose de préciser, pour la bonne information du consommateur : la dénomination commerciale de l’espèce, son nom scientifique, les méthodes de production, les zones de pêche ou pays d’élevage, les techniques de pêche, l’origine et le traitement (ajout de sel, d’eau, saumurage et/ou décongélation, etc.) éventuellement subi par le poisson. L’absence de ces indications demeure malheureusement fréquente dans l’étiquetage des produits de la mer mis en vente : le taux d’anomalie relevé approche les 45%. Mais, bonne nouvelle : la DGCCRF note que, le plus généralement, il s’agit d’oubli ou de manque de mise à jour plutôt qu’une intention réelle de tromper les consommateurs.
Des mentions valorisantes souvent apposées de manière injustifiée
Mais il y aussi des fraudes dans le domaine des produits de la pêche. Il s’agit le plus souvent d’allégations trompeuses telles que le détournement de la dénomination commerciale, parfois fantaisiste ou erronée, de la francisation des produits et de l’usurpation de signes de qualité.
L’enquête a aussi constaté l’absence fréquente d’indication du traitement technologique (ajout de sel, d’eau, d’additifs etc.) subi par les produits. (Par exemple, un poisson décongelé saumuré était vendu comme du poisson frais.) De plus, les allégations valorisant les circuits courts ou les produits locaux sont de plus en plus fréquentes, sans forcément pouvoir être justifiées. La DGCCRF a par exemple repéré l’usage injustifié de mentions comme « Saumon Label Rouge » ou « Huitres IGP Marennes-Oléron ».
L’enquête a aussi constaté l’absence fréquente d’indication du traitement technologique (ajout de sel, d’eau, d’additifs etc.) subi par les produits. (Par exemple, un poisson décongelé saumuré était vendu comme du poisson frais.) De plus, les allégations valorisant les circuits courts ou les produits locaux sont de plus en plus fréquentes, sans forcément pouvoir être justifiées. La DGCCRF a par exemple repéré l’usage injustifié de mentions comme « Saumon Label Rouge » ou « Huitres IGP Marennes-Oléron ».