9% des commerces vendaient des masques non conformes
Sur le front de la protection des consommateurs aussi, l’épidémie de Covid-19 a brusquement changé la donne en 2020. De nouveaux risques ont émergé, et les services de l’État n’ont pas tardé à s’y attaquer. Pour vérifier la conformité des masques, les enquêteurs de la Répression des fraudes ont visité 20.000 établissements et ont contrôlé 45.000 autres à distance. Parmi les établissements visités, 9% comportant au moins une anomalie en termes de non-conformité des masques. 2.037 avertissements et 222 injonctions ont été prononcées, en plus des 34 procédures pénales et 4 procès-verbaux administratifs établis par la DGCCRF.
En dehors de l’exagération du niveau de résistance aux lavages ou de la réalité des tests mis en avant, plusieurs cas de « francisation » de masques « alternatifs » ont été relevés (« Fabriqué en France », « Made in France » etc.), alors qu’ils étaient en réalité fabriqués à l’étranger, le plus souvent en Asie.
En dehors de l’exagération du niveau de résistance aux lavages ou de la réalité des tests mis en avant, plusieurs cas de « francisation » de masques « alternatifs » ont été relevés (« Fabriqué en France », « Made in France » etc.), alors qu’ils étaient en réalité fabriqués à l’étranger, le plus souvent en Asie.
74% des gels hydroalcooliques ont été jugés non conformes
S’agissant du plafonnement des prix des masques et gels hydroalcooliques, 16% des établissements contrôlés ne respectaient pas les prix plafond. Près de 3.100 avertissements, 400 mesures de police administrative (injonctions), 300 procès-verbaux pénaux et 15 procès-verbaux administratifs ont été délivrés par les enquêteurs, 11 saisies ont par ailleurs été effectuées.
Les enquêteurs de la DGCCRF se sont également intéressés à la qualité (et donc à la composition) des gels hydroalcooliques commercialisés. Après analyse en laboratoire, 74% des produits prélevés ont été déclarés non conformes. Parmi eux, 36% étaient jugés simplement non conformes, et 38% non conformes et dangereux. Plus précisément, 22 produits (12% des produits analysés) ont présenté une teneur en alcool insuffisante.
Les enquêteurs de la DGCCRF se sont également intéressés à la qualité (et donc à la composition) des gels hydroalcooliques commercialisés. Après analyse en laboratoire, 74% des produits prélevés ont été déclarés non conformes. Parmi eux, 36% étaient jugés simplement non conformes, et 38% non conformes et dangereux. Plus précisément, 22 produits (12% des produits analysés) ont présenté une teneur en alcool insuffisante.