Une augmentation spectaculaire du nombre de riches
Selon le dernier rapport « World Wealth Report » du cabinet de conseil Capgemini, publié mercredi, le nombre de personnes fortunées dans le monde a atteint des niveaux sans précédent. En 2023, le nombre de millionnaires, défini comme les individus possédant un patrimoine disponible supérieur à un million de dollars hors résidence principale, a crû de 5,1 % pour atteindre 22,8 millions.
La fortune totale de ces individus a également connu une hausse significative, s'élevant à 86.800 milliards de dollars, soit une augmentation de 4,7 % par rapport à l'année précédente. Cette croissance est principalement attribuable à la flambée des marchés boursiers mondiaux. Aux États-Unis, l'indice Nasdaq a grimpé de 43 %, tandis que le S&P 500 a progressé de 24 %. En Europe, le CAC 40 parisien a gagné 16 %, et le DAX de Francfort 20 %. « Les actions ont bondi conjointement au marché de la tech, alimentées par l'enthousiasme pour l'IA générative et son impact potentiel sur l'économie », explique Capgemini dans son étude.
La croissance des richesses n'a pas été uniforme à travers le globe. Selon le dernier classement Forbes d'avril, le nombre de milliardaires dans le monde a atteint 2.781, un record historique. L'Amérique du Nord a enregistré la plus forte progression en termes de nouveaux millionnaires (+7,1 %) et en augmentation de fortune (+7,2 %), devant l'Asie-Pacifique et l'Europe. En France, les 10 % des ménages les plus riches détiennent 54 % du patrimoine total, un chiffre stable depuis 2019, d'après la Banque de France.
La fortune totale de ces individus a également connu une hausse significative, s'élevant à 86.800 milliards de dollars, soit une augmentation de 4,7 % par rapport à l'année précédente. Cette croissance est principalement attribuable à la flambée des marchés boursiers mondiaux. Aux États-Unis, l'indice Nasdaq a grimpé de 43 %, tandis que le S&P 500 a progressé de 24 %. En Europe, le CAC 40 parisien a gagné 16 %, et le DAX de Francfort 20 %. « Les actions ont bondi conjointement au marché de la tech, alimentées par l'enthousiasme pour l'IA générative et son impact potentiel sur l'économie », explique Capgemini dans son étude.
La croissance des richesses n'a pas été uniforme à travers le globe. Selon le dernier classement Forbes d'avril, le nombre de milliardaires dans le monde a atteint 2.781, un record historique. L'Amérique du Nord a enregistré la plus forte progression en termes de nouveaux millionnaires (+7,1 %) et en augmentation de fortune (+7,2 %), devant l'Asie-Pacifique et l'Europe. En France, les 10 % des ménages les plus riches détiennent 54 % du patrimoine total, un chiffre stable depuis 2019, d'après la Banque de France.
Un appel à une taxation mondiale des plus riches
Cependant, cette concentration de la richesse ne fait qu'accentuer les inégalités. Un rapport de l'ONG Oxfam, publié mi-avril, indique que 64 des 106 pays aidés par les institutions financières internationales ont vu leurs inégalités augmenter, avec des écarts particulièrement marqués dans des pays comme le Ghana, le Honduras ou le Mozambique.
Face à cette accumulation de richesses, le débat sur la taxation des plus riches se ravive. Le ministre français de l'Économie, Bruno Le Maire, a exprimé sa détermination à avancer vers une taxation mondiale des grandes fortunes lors du G7 Finances à Stresa, en Italie. La proposition, soutenue par le Brésil et la France, vise à instaurer un impôt minimum mondial sur les plus hauts patrimoines, pouvant générer jusqu'à 250 milliards de dollars si les 3.000 milliardaires de la planète étaient taxés à hauteur de 2 % de leur fortune.
Cette initiative se heurte à l'opposition des États-Unis. La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a exprimé son refus de participer à une négociation fiscale internationale sur ce projet. Malgré cette résistance, Bruno Le Maire reste optimiste, rappelant les succès passés dans la mise en place de la taxation des géants du numérique et de l'impôt minimum sur les sociétés. « Nous avons réussi à trouver un accord sur des questions similaires par le passé et nous pouvons le faire à nouveau », a-t-il affirmé.
Face à cette accumulation de richesses, le débat sur la taxation des plus riches se ravive. Le ministre français de l'Économie, Bruno Le Maire, a exprimé sa détermination à avancer vers une taxation mondiale des grandes fortunes lors du G7 Finances à Stresa, en Italie. La proposition, soutenue par le Brésil et la France, vise à instaurer un impôt minimum mondial sur les plus hauts patrimoines, pouvant générer jusqu'à 250 milliards de dollars si les 3.000 milliardaires de la planète étaient taxés à hauteur de 2 % de leur fortune.
Cette initiative se heurte à l'opposition des États-Unis. La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a exprimé son refus de participer à une négociation fiscale internationale sur ce projet. Malgré cette résistance, Bruno Le Maire reste optimiste, rappelant les succès passés dans la mise en place de la taxation des géants du numérique et de l'impôt minimum sur les sociétés. « Nous avons réussi à trouver un accord sur des questions similaires par le passé et nous pouvons le faire à nouveau », a-t-il affirmé.