L'intersyndicale de la SNCF, qui regroupe les principales organisations de salariés, a trouvé un terrain d'entente pour l'organisation de la grève à la SNCF. La mobilisation débutera le 3 avril, elle devrait se terminer le 28 juin, et l'originalité ici est qu'il s'agira d'une grève « tournante », les salariés étant appelés à arrêter le travail deux jours sur cinq. Des jours qui ne seront pas connus à l'avance, ce qui provoquera une belle pagaille du côté de la direction pour organiser les alternatives. Ces 36 jours de grève vont toucher les vacances de printemps ainsi que les ponts du mois de mai.
La CGT, l'Unsa, la CFDT et SUD-rail font porter la responsabilité de cette grève au gouvernement. « Clairement, on attend une ouverture de la part du gouvernement. S'il veut éviter ça, c'est à lui d'ouvrir des négociations », explique la CFDT-Cheminots. Les autorités prennent la responsabilité d'un « conflit intensif sur une très longue durée », enchérit la CGT-Cheminots. Cette décision « vise manifestement à pénaliser les usagers », juge sur BFMTV Elisabeth Borne, la ministre des Transports. Guillaume Pepy, le président de la SNCF, explique lui à TF1 qu'il s'agit d'abord d'« une mauvaise nouvelle, une mauvaise chose pour les 4 millions et demi de Français qui prennent le train tous les jours ».
La SNCF va prendre les devants en mettant en place des solutions de transports alternatifs : bus, VTC, co-voiturage… Et l'entreprise mettra l'accent sur la communication : chaque jour à 17h, la SNCF fera connaitre les trains qui circuleront le lendemain. En espérant qu'un terrain d'entente sera finalement trouvé entre toutes les parties, mais pour le moment l'heure est à la confrontation.
La CGT, l'Unsa, la CFDT et SUD-rail font porter la responsabilité de cette grève au gouvernement. « Clairement, on attend une ouverture de la part du gouvernement. S'il veut éviter ça, c'est à lui d'ouvrir des négociations », explique la CFDT-Cheminots. Les autorités prennent la responsabilité d'un « conflit intensif sur une très longue durée », enchérit la CGT-Cheminots. Cette décision « vise manifestement à pénaliser les usagers », juge sur BFMTV Elisabeth Borne, la ministre des Transports. Guillaume Pepy, le président de la SNCF, explique lui à TF1 qu'il s'agit d'abord d'« une mauvaise nouvelle, une mauvaise chose pour les 4 millions et demi de Français qui prennent le train tous les jours ».
La SNCF va prendre les devants en mettant en place des solutions de transports alternatifs : bus, VTC, co-voiturage… Et l'entreprise mettra l'accent sur la communication : chaque jour à 17h, la SNCF fera connaitre les trains qui circuleront le lendemain. En espérant qu'un terrain d'entente sera finalement trouvé entre toutes les parties, mais pour le moment l'heure est à la confrontation.