La mairie de Paris et Renault ont annoncé ce mercredi 4 juillet le successeur d’Autolib’, dont l’activité cessera à la fin du mois. La ville et le constructeur ont noué une alliance, mais « sans exclusivité », ce qui permettra à d’autres services de se lancer. Le groupe PSA serait d’ailleurs déjà sur les rangs pour cet automne. En ce qui concerne Renault, ce sont plus de 2 000 véhicules électriques qui circuleront sur les routes parisiennes et franciliennes d’ici 2019, a indiqué le constructeur — les voitures en question seront des Zoé, des Twizy et des Kangoo.
Le modèle choisi est le « free floating » : les voitures sont présentes là où sont les utilisateurs qui pourront les localiser grâce à une application mobile. C’est l’opérateur qui se chargera d’en recharger les batteries. Quant au coût du service, cela reste encore une surprise, promet Renault. Ce qui est certain c’est qu’il n’y aura pas besoin d’un abonnement : seule l’application sera indispensable. Renault n’est pas à son galop d’essai : le constructeur a mis en place un service d’autopartage sous le nom Renault Mobility. Et le groupe s’investit lourdement dans l’automobile électrique (un milliard d’euros d’ici 2022 pour le développement de ces véhicules).
Mais Renault ne sera pas seul sur ce marché. Le groupe PSA a également l’intention de lancer son propre service à Paris, avec pour commencer 500 voitures Peugeot et Citroën. Le service, baptisé Free2Move, compte déjà un million de clients dans le monde avec une présence dans dix pays. Malgré le fiasco d’Autolib’, l’autopartage semble bien avoir un avenir en Ile-de-France.