Pour dire vrai, les comptes entre les principaux constructeurs automobiles se tiennent dans un mouchoir de poche. L’alliance Renault-Nissan a vendu 5,268 millions de voitures durant les six premiers mois de l’année ; Toyota en a écoulé 5,129 millions. Quant à Volkswagen, on en dénombre 5,270 millions, plus donc que Renault-Nissan… mais le constructeur allemand compte également les camions, qu’il a vendu à hauteur de 97 000 unités au premier semestre. De fait, en retirant cette activité qui n’est pas prise en compte dans les chiffres de Renault-Nissan, c’est bien ce dernier qui prend la tête.
Selon les estimations de l’attelage franco-japonais, il est possible que cette position soit tenue tout au long de l’année. Durant le premier semestre, Renault a battu son record avec 1,88 million de voitures, soit 10% de plus qu’à la même période de l’an passé, grâce entre autres à Dacia. Nissan a écoulé 5,6% de véhicules supplémentaires et atteint 2,9 millions d’unités. Le reste est apporté par les autres marques de l’alliance, en particulier Mitsubishi, Samsung Motors ou encore Brilliance.
Du côté de l’alliance, on ne veut pas tenter le diable et se réjouir trop vite de cette place de numéro un mondial. Ce d’autant que les positions peuvent bouger rapidement au vu des chiffres qui sont très proches au sommet. Mais cette nouvelle place qu’occupe le groupe lui permet de devenir un interlocuteur privilégié pour toute l’industrie, ne serait-ce que dans le cadre des moteurs électriques par exemple, ou encore pour la conduite autonome.