Fiat Chrysler a soumis à Renault un projet de fusion à 50-50, afin de créer « un groupe automobile de premier rang ». Le conseil d’administration de l’entreprise française s’est réuni hier et a annoncé l’étude, « avec intérêt », de l’opportunité d’un tel rapprochement, « confortant l’empreinte industrielle du Groupe Renault et générateur de valeur additionnelle pour l’Alliance ». Renault doit donner d’ici une semaine à dix jours son accord ou son refus d’une opération jugée « amicale » par le groupe. Il y a donc de fortes chances que ce rapprochement puisse se faire, ce d’autant que l’État français, un des actionnaires de Renault, a été mis dans la confidence.
Les pouvoirs publics ont toutefois demandé des garanties sur l’emploi et la politique industrielle de la nouvelle entité. Des garanties données par Renault. Rome également est manifestement partant pour ce rapprochement qui, s’il obtient l’accord des différentes autorités de la concurrence, notamment européenne, pourrait être effectif d’ici un an et demi. Fiat Chrysler a déroulé le tapis rouge pour Renault. Même si l’entreprise italo-américaine est mieux valorisée que Renault, elle entend tout de même procéder à une fusion d’égal à égal (les actionnaires de Fiat Chrysler recevront toutefois des dividendes de 2,5 milliards d’euros).
La nouvelle entité devra disposer d’une « structure de gouvernance équilibrée et la majorité du conseil d’administration indépendante ». La combinaison des deux groupes ne devra pas provoquer de fermetures d’usines. Ensemble, les deux constructeurs afficheront des ventes de 8,7 millions de véhicules et couvriront l’ensemble des segments du secteur, y compris le luxe. Fiat Chrysler bénéficierait aussi de l’expertise de Renault en matière d’électrification des moteurs.
Les pouvoirs publics ont toutefois demandé des garanties sur l’emploi et la politique industrielle de la nouvelle entité. Des garanties données par Renault. Rome également est manifestement partant pour ce rapprochement qui, s’il obtient l’accord des différentes autorités de la concurrence, notamment européenne, pourrait être effectif d’ici un an et demi. Fiat Chrysler a déroulé le tapis rouge pour Renault. Même si l’entreprise italo-américaine est mieux valorisée que Renault, elle entend tout de même procéder à une fusion d’égal à égal (les actionnaires de Fiat Chrysler recevront toutefois des dividendes de 2,5 milliards d’euros).
La nouvelle entité devra disposer d’une « structure de gouvernance équilibrée et la majorité du conseil d’administration indépendante ». La combinaison des deux groupes ne devra pas provoquer de fermetures d’usines. Ensemble, les deux constructeurs afficheront des ventes de 8,7 millions de véhicules et couvriront l’ensemble des segments du secteur, y compris le luxe. Fiat Chrysler bénéficierait aussi de l’expertise de Renault en matière d’électrification des moteurs.