La décision du conseil d’administration prive Carlos Ghosn d’une retraite chapeau fixée à 700 000 euros par an. Selon les administrateurs du constructeur automobile, les conditions de départ de l’ancien patron de l’Alliance Renaut-Nissan ne correspond à « aucun cas d'ouverture du régime de retraite chapeau ». De fait, Carlos Ghosn ne peut prétendre à cette retraite. Ni d’ailleurs à l’indemnité de deux ans pour la clause de non-concurrence, et il ne pourra pas exercer ses droits sur des actions attribuées entre 2015 et 2018…
L’ex-président du groupe a été arrêté le 19 novembre dernier, à l’aéroport de Tokyo. Soupçonné de malversations financières, Carlos Ghosn est resté détenu jusqu’au 6 mars ; dans l’intervalle, il a envoyé sa démission le 24 janvier au conseil d’administration de Renault. Depuis, les enquêtes se poursuivent, aussi bien en France chez Renault, au Japon chez Nissan, et aux Pays-Bas où est basée l’entité Renault-Nissan. Et Carlos Ghosn n’est pas au bout de ses peines.
Un audit conjoint soulève d’ailleurs de « sérieux questionnements » quant à la conformité à l’intérêt social de Renault-Nissan de dépenses de plusieurs millions d’euros, ce depuis 2010. Le conseil d’administration du constructeur français estime également que « des dépenses engagées par l'ancien Président-Directeur Général sont source de questionnements, en raison des pratiques contestables et dissimulées dont elles procèdent et des atteintes aux principes éthiques du Groupe qu'elles impliquent, notamment dans la gestion des conflits d'intérêts et la protection des actifs du groupe ».
L’ex-président du groupe a été arrêté le 19 novembre dernier, à l’aéroport de Tokyo. Soupçonné de malversations financières, Carlos Ghosn est resté détenu jusqu’au 6 mars ; dans l’intervalle, il a envoyé sa démission le 24 janvier au conseil d’administration de Renault. Depuis, les enquêtes se poursuivent, aussi bien en France chez Renault, au Japon chez Nissan, et aux Pays-Bas où est basée l’entité Renault-Nissan. Et Carlos Ghosn n’est pas au bout de ses peines.
Un audit conjoint soulève d’ailleurs de « sérieux questionnements » quant à la conformité à l’intérêt social de Renault-Nissan de dépenses de plusieurs millions d’euros, ce depuis 2010. Le conseil d’administration du constructeur français estime également que « des dépenses engagées par l'ancien Président-Directeur Général sont source de questionnements, en raison des pratiques contestables et dissimulées dont elles procèdent et des atteintes aux principes éthiques du Groupe qu'elles impliquent, notamment dans la gestion des conflits d'intérêts et la protection des actifs du groupe ».