Cette revalorisation, qui concerne tous les régimes alignés (RSI, MSA, salariés du privé) avait été annoncée dès cet été par Edouard Philippe. À l'époque cependant, il ne donnait aucun chiffre mais le gouvernement était tenu de faire un geste, puisque cette augmentation se calquait jusqu'en 2016 sur les prévisions de l'inflation à venir. Depuis, le mode de calcul a changé et tient compte de l'inflation de l'année en cours. Une légère hausse des prix à la consommation ayant été enregistrée, elle entraîne une augmentation de la pension de retraite de base.
En revanche, les retraites complémentaires des salariés du privé cotisant à l'Agirc-Arcco ne bénéficieront d'aucune revalorisation de leurs pensions, en vertu d'un accord signé en 2015 avec les partenaires sociaux. Ce petit coup de pouce pour tous les autres retraités intervient alors que ce sont ces derniers qui vont supporter le gros de la hausse de la CSG. La contribution sociale généralisée va en effet augmenter de 1,7 points au début de l'année prochaine.
Si les salariés vont bénéficier d'une compensation, ce ne sera pas le cas des retraités. Ce sont pourtant eux qui sont majoritairement touchés par cette hausse (elle frappera 60% des retraités). Le gouvernement veut récompenser le travail et demande aux retraités un effort ; il n'est pourtant pas certain que ces derniers l'acceptent aussi facilement. Ce coup de pouce vise certainement à apaiser la grogne.
En revanche, les retraites complémentaires des salariés du privé cotisant à l'Agirc-Arcco ne bénéficieront d'aucune revalorisation de leurs pensions, en vertu d'un accord signé en 2015 avec les partenaires sociaux. Ce petit coup de pouce pour tous les autres retraités intervient alors que ce sont ces derniers qui vont supporter le gros de la hausse de la CSG. La contribution sociale généralisée va en effet augmenter de 1,7 points au début de l'année prochaine.
Si les salariés vont bénéficier d'une compensation, ce ne sera pas le cas des retraités. Ce sont pourtant eux qui sont majoritairement touchés par cette hausse (elle frappera 60% des retraités). Le gouvernement veut récompenser le travail et demande aux retraités un effort ; il n'est pourtant pas certain que ces derniers l'acceptent aussi facilement. Ce coup de pouce vise certainement à apaiser la grogne.