Depuis le 10 août, Ryanair fait face à un mouvement social d'une ampleur inédite. La compagnie aérienne a essuyé des arrêts de travail non seulement en Irlande, mais aussi en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne ou encore en Suède. En tout, ce sont 400 vols qui ont été annulés, en pleine saison estivale. La pression a manifestement fait effet, du moins pour ce qui concerne l'Irlande, puisqu'un accord a été signé entre la direction et les pilotes à l'origine de la grogne.
En Irlande, le conflit social remonte au début du mois de juillet. Ryanair a même annoncé son intention de réduire de 20% sa flotte de Dublin en hiver, ce qui représenterait la suppression de 300 emplois. Parmi les revendications des pilotes irlandais, se trouvaient une amélioration du système de promotion et des congés, ainsi que la possibilité de peser sur leur poste d'affectation. L'entente, conclue avec le syndicat Forsa après une négociation marathon de 22 heures, montre que Ryanair est capable de faire des compromis avec les autres organisations de personnels. Aucune des deux parties ne précisent le contenu de l'accord.
À l'heure actuelle, la compagnie aérienne et les syndicats des quatre autres pays ne sont toujours pas parvenus à trouver un terrain d'entente. Les représentants des pilotes et des personnels estiment que l'entreprise a recours à des pratiques de dumping social et qu'elle multiplie les contrats précaires. De son côté, Ryanair assure mieux payer ses pilotes que la concurrence, un argument battu en brèche par les syndicats.
En Irlande, le conflit social remonte au début du mois de juillet. Ryanair a même annoncé son intention de réduire de 20% sa flotte de Dublin en hiver, ce qui représenterait la suppression de 300 emplois. Parmi les revendications des pilotes irlandais, se trouvaient une amélioration du système de promotion et des congés, ainsi que la possibilité de peser sur leur poste d'affectation. L'entente, conclue avec le syndicat Forsa après une négociation marathon de 22 heures, montre que Ryanair est capable de faire des compromis avec les autres organisations de personnels. Aucune des deux parties ne précisent le contenu de l'accord.
À l'heure actuelle, la compagnie aérienne et les syndicats des quatre autres pays ne sont toujours pas parvenus à trouver un terrain d'entente. Les représentants des pilotes et des personnels estiment que l'entreprise a recours à des pratiques de dumping social et qu'elle multiplie les contrats précaires. De son côté, Ryanair assure mieux payer ses pilotes que la concurrence, un argument battu en brèche par les syndicats.