La SNCF incite les agents des Hauts-de-Seine à verbaliser les usagers
Voici de nouvelles révélations sur la SNCF qui risque de ne pas redorer l'image de l'entreprise ferroviaire. On apprend ce lundi 15 octobre 2018, qu'elle organise un concours qui incite les agents à verbaliser les usagers. Dans le détail, ce concours, qui se déroule dans les Hauts-de-Seine jusqu'au 31 décembre, consiste à dresser un maximum de contraventions à 68 euros et surtout, à faire payer immédiatement les usagers par carte bancaire.
Le premier prix pour l'agent le plus « productif » est de 250 euros en chèques-cadeaux. Le deuxième qui adressera le plus d'amendes dans le dernier trimestre de l'année 2018 sera récompensé par un bon de 150 euros. Enfin, le troisième se verra remettre un cadeau de 100 euros.
Le premier prix pour l'agent le plus « productif » est de 250 euros en chèques-cadeaux. Le deuxième qui adressera le plus d'amendes dans le dernier trimestre de l'année 2018 sera récompensé par un bon de 150 euros. Enfin, le troisième se verra remettre un cadeau de 100 euros.
Le coût de la fraude s'élève à 300 millions d'euros par an
Selon Le Figaro et Le Huffington Post qui révèlent cette pratique, ce sont les agents d'accueil assermentés qui sont concernés : ces derniers ont, depuis 2016, la possibilité de dresser des PV dans les gares. Il s'agit donc d'agents commerciaux et non aux contrôleurs que les voyageurs peuvent croiser dans les trains.
La SNCF se défend et indique que le coût de la fraude s'élève à 300 millions d'euros environ chaque année. Le centre d'Asnières ne serait d'ailleurs pas le seul à avoir mis en place de tels concours : ce serait aussi le cas de celui de Versailles (Yvelines). Certains syndicalistes craignent déjà qu'une telle initiative n'encourage certains à faire du zèle au détriment des usagers.
La SNCF se défend et indique que le coût de la fraude s'élève à 300 millions d'euros environ chaque année. Le centre d'Asnières ne serait d'ailleurs pas le seul à avoir mis en place de tels concours : ce serait aussi le cas de celui de Versailles (Yvelines). Certains syndicalistes craignent déjà qu'une telle initiative n'encourage certains à faire du zèle au détriment des usagers.