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L’un des propriétaires privés de la SNCM, à savoir Transdev, réclame le remboursement anticipé de son prêt de 103 millions d’euros; Veolia, qui détient également une partie de la société, exige également un remboursement de 14 millions. Mais c’est Transdev, détenteur de 66% de la SNCM, qui a porté le coup fatal, car la compagnie ne saurait rembourser ce total de 127 millions d’euros.
Pourtant, en juin, Transdev avait accepté de reconduire le prêt pour une année supplémentaire, suite aux 72 millions d’euros que la SNCM aurait dû récupérer de la part de la collectivité de la Corse. Transdev est donc revenu sur sa parole, ce qui provoque la chute définitive de la SNCM.
La compagnie maritime souffre elle aussi de sa propre activité. Les résultats de l’entreprise sont en effet calamiteux : réservations en forte baisse (-40% d’une année sur l’autre), fret qui trébuche (-14%)… En tout, la société a perdu depuis le début de l’année rien moins que 56 millions d’euros.
Le dépôt de bilan semble donc au bout du chemin, car les demandes de remboursement des prêts devrait obliger la direction de l’entreprise à aller au devant du président du tribunal de commerce de Marseille afin de demander le redressement judiciaire. Une situation qui provoquera une véritable casse sociale : même avec un nouvel actionnaire à la barre, il faudra sans doute licencier au moins la moitié des effectifs pour que l’entreprise redevienne rentable.
Pourtant, en juin, Transdev avait accepté de reconduire le prêt pour une année supplémentaire, suite aux 72 millions d’euros que la SNCM aurait dû récupérer de la part de la collectivité de la Corse. Transdev est donc revenu sur sa parole, ce qui provoque la chute définitive de la SNCM.
La compagnie maritime souffre elle aussi de sa propre activité. Les résultats de l’entreprise sont en effet calamiteux : réservations en forte baisse (-40% d’une année sur l’autre), fret qui trébuche (-14%)… En tout, la société a perdu depuis le début de l’année rien moins que 56 millions d’euros.
Le dépôt de bilan semble donc au bout du chemin, car les demandes de remboursement des prêts devrait obliger la direction de l’entreprise à aller au devant du président du tribunal de commerce de Marseille afin de demander le redressement judiciaire. Une situation qui provoquera une véritable casse sociale : même avec un nouvel actionnaire à la barre, il faudra sans doute licencier au moins la moitié des effectifs pour que l’entreprise redevienne rentable.