(c) Shutterstock/EconomieMatin
Dans le détail, les émoluments du secteur privé (entreprises de plus de 10 salariés) ont augmenté en moyenne de 0,4%, alors que l'indice des prix à la consommation avait lui baissé de 0,1%, durant le deuxième trimestre. L'évolution est encore plus nette sur un an, puisque la hausse des salaires a été de 1,4% dans le privé, alors que l'inflation se contente de 0,3%. La situation est un peu particulière pour la hausse des prix, la France étant au bord de la déflation sans y tomber encore tout à fait.
Le secteur de l'industrie a vu ses salaires augmenter de 0,4% (la hausse avait été de 0,8% au premier trimestre), cela de la construction de 0,3% (+0,8% au premier trimestre), et idem pour le secteur tertiaire (après une hausse de 0,6% entre janvier et fin mars).
Autre bonne nouvelle pour le secteur privé et ses salariés, les effectifs ont eux aussi légèrement progressé de 0,1% au deuxième trimestre, ce qui représente 15 300 postes supplémentaires. Sur l'année, ils demeurent stables. La Dares précise également que la durée de travail hebdomadaire moyenne n'avait pas évolué : elle se situe à 35,6 heures.