Ne plus jeter les invendus et nouer des partenariats avec les associations
La chasse au gaspillage se poursuit. Le gouvernement a dévoilé, lundi 23 avril, sa feuille de route sur l’économie circulaire. Objectifs : réduire la consommation de ressources, diminuer de moitié la quantité des déchets ou encore tendre vers 100 % de plastiques recyclés en 2025. Parmi les cinquante mesures proposées, figure le souhait que d’ici 2019, plus aucun invendu de la filière textile ne soit jeté. L'idée détaillée par le Premier ministre est, en résumé, d'appliquer pour les vêtements les mêmes principes que pour le gaspillage alimentaire : interdire aux marques de jeter les invendus et les obliger à nouer des partenariats avec les associations.
Une petite victoire pour Emmaüs, qui se battait dans ce sens ces dernières semaines. Sa directrice générale adjointe, Valérie Fayard se réjouit donc. « Pour l'instant, rien n'est vraiment précisé, c'est une feuille de route de présentation, mais c'est une bonne nouvelle. L'échéance de 2019 va permettre au gouvernement de lancer un état des lieux de la situation, calculer le nombre de tonnages jetés, les procédés mis en place par les marques, les difficultés... », a-t-elle ainsi déclaré à Novethic.
Une petite victoire pour Emmaüs, qui se battait dans ce sens ces dernières semaines. Sa directrice générale adjointe, Valérie Fayard se réjouit donc. « Pour l'instant, rien n'est vraiment précisé, c'est une feuille de route de présentation, mais c'est une bonne nouvelle. L'échéance de 2019 va permettre au gouvernement de lancer un état des lieux de la situation, calculer le nombre de tonnages jetés, les procédés mis en place par les marques, les difficultés... », a-t-elle ainsi déclaré à Novethic.
4 millions de tonnes de textiles jetés en Europe par an
Pour rappel, en France, chaque année, sur les 600.000 tonnes de textiles, linge et chaussures mises sur le marché, seulement un tiers sont collectées par la filière de valorisation, selon l'organisme Eco TLC. Ce sont ainsi 195.000 tonnes qui sont récupérées : 62 % sont revendues dans des friperies, en France ou à l'étranger, 22 % sont effilochées (pour fabriquer des isolants ou des fibres de moindre qualité), 9,5 % deviennent des chiffons et 6 % sont incinérées. Et près de 4 millions de tonnes de textiles neufs ou usagés sont jetés en Europe chaque année.
Au final, la mode est la deuxième industrie la plus polluante du monde. Le textile arrive juste derrière le secteur pétrolier. En effet, 80 milliards de vêtements sont fabriqués chaque année dans le monde. Et il est grand temps d'agir puisque la production et l'acheminement des vêtements a des conséquences désastreuses sur l'environnement. Le secteur de la mode consomme ainsi l'équivalent de 32 millions de piscines olympiques d'eau chaque année pour assurer sa production.
Pour rappel, la société suédoise H&M est accusée de brûler 12 tonnes d’habits invendus par an, en dépit de tous les efforts annoncés pour adopter un modèle plus durable au niveau environnemental. Selon les journalistes de l’émission danoise « Operation X », ce sont pas moins de 60 tonnes d’habits invendus mais utilisables, estampillés H&M, qui seraient partis en fumée depuis 2013.
Au final, la mode est la deuxième industrie la plus polluante du monde. Le textile arrive juste derrière le secteur pétrolier. En effet, 80 milliards de vêtements sont fabriqués chaque année dans le monde. Et il est grand temps d'agir puisque la production et l'acheminement des vêtements a des conséquences désastreuses sur l'environnement. Le secteur de la mode consomme ainsi l'équivalent de 32 millions de piscines olympiques d'eau chaque année pour assurer sa production.
Pour rappel, la société suédoise H&M est accusée de brûler 12 tonnes d’habits invendus par an, en dépit de tous les efforts annoncés pour adopter un modèle plus durable au niveau environnemental. Selon les journalistes de l’émission danoise « Operation X », ce sont pas moins de 60 tonnes d’habits invendus mais utilisables, estampillés H&M, qui seraient partis en fumée depuis 2013.