La banque de détail, une activité qui peine à croître
En 2017, les six groupes bancaires français n’ont pas seulement tenu bon, mais sont aussi parvenus à enregistrer une légère croissance de 0,5 %. Le produit net bancaire (à savoir la différence entre les revenus dégagés et les coûts subis) ressort à 146,4 milliards d’euros.
L’ACPR souhaite néanmoins nous mettre en garde contre un excès d’optimisme, car « cette apparente stabilité s’accompagne de disparités fortes, à la fois entre banques et entre lignes métiers ». Si les revenus de la gestion d’actifs et de l’assurance s’inscrivent en forte hausse (+9,6 %), les revenus de la banque de détail (+0,5 %) et ceux des activités financières et d’investissement (+0,8 %) affichent une croissance relativement modérée en 2017. Mais des leviers de croissance existent bien : les encours des crédits auprès des entreprises non financières ont fait un bond de 9,6 %, tandis que les revenus des commissions ont progressé de 6,2 %.
L’ACPR souhaite néanmoins nous mettre en garde contre un excès d’optimisme, car « cette apparente stabilité s’accompagne de disparités fortes, à la fois entre banques et entre lignes métiers ». Si les revenus de la gestion d’actifs et de l’assurance s’inscrivent en forte hausse (+9,6 %), les revenus de la banque de détail (+0,5 %) et ceux des activités financières et d’investissement (+0,8 %) affichent une croissance relativement modérée en 2017. Mais des leviers de croissance existent bien : les encours des crédits auprès des entreprises non financières ont fait un bond de 9,6 %, tandis que les revenus des commissions ont progressé de 6,2 %.
Les coûts d’exploitation restent difficilement maîtrisables
Si les banques françaises ont un facteur de faiblesse qui ne risque pas de se neutraliser de sitôt, il s’agit bien des coûts d’exploitation. En hausse pour la deuxième année consécutive, ils plombent la croissance de l’ensemble des groupes bancaires français. Les banques ne parviennent toujours pas à réduire leurs coûts de manière efficace, ni prendre pleinement en compte la révolution digitale, ni faire face à l’émergence de nouveaux acteurs, estime l'ACPR.
Mais il serait faux d’affirmer que les directions des établissements de crédit restent les bras croisés : des plans de transformation se sont succédé depuis 2013, les banques revoient leurs modèles d’activité, rationalisent leurs réseaux, renforcent l’externalisation des fonctions supports, investissent dans l’adaptation de leurs systèmes d’information et multiplient les partenariats ou acquisitions dans l’univers des Fintech, notent les auteurs du rapport.
Mais il serait faux d’affirmer que les directions des établissements de crédit restent les bras croisés : des plans de transformation se sont succédé depuis 2013, les banques revoient leurs modèles d’activité, rationalisent leurs réseaux, renforcent l’externalisation des fonctions supports, investissent dans l’adaptation de leurs systèmes d’information et multiplient les partenariats ou acquisitions dans l’univers des Fintech, notent les auteurs du rapport.