Les chiffres, qui proviennent de l'étude de l'Organisation mondiale du tourisme, sont éloquents. La France a compté l'an dernier 83 millions de touristes provenant de tous les pays, et notamment européens : Grande-Bretagne, Allemagne et Italie prisent particulièrement l'Hexagone et ses douceurs. Mais les États-Unis ainsi que les pays BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) sont aussi de fervents amateurs de la culture et de la gastronomie du pays.
Malgré la crise économique qui secoue le monde, la France a accueilli 6% de touristes supplémentaires en 2013 par-rapport à 2012, un résultat sensiblement meilleur qu'entre 2011 et 2012 où il s'était établi à 1,8% seulement. Mieux encore, c'est plus que la moyenne observée dans le monde, de 5%.
Si tout cela est bel et bon, et conforte la place de la France comme première destination touristique mondiale, il reste un point sur lequel il va falloir sérieusement travailler : les dépenses. En 2012, ces dizaines de millions de touristes étrangers ont en effet dépensé 53,7 milliards de dollars, ce qui représente tout de même 7% du PIB du pays… mais ces recettes sont moindres que celles générées par le tourisme aux États-Unis ou en Espagne, qui accueillent moins de visiteurs sur leurs territoires.
Globalement, l'Europe continue de représenter la destination de prédilection pour les touristes du monde entier. Le vieux continent capte plus de la moitié des flux de visiteurs internationaux. L'Asie gagne cependant du terrain, avec une croissance de 10% de fréquentation touristique.