Le flux d’épargne est désormais revenu à son niveau d’avant le Covid-19
La « sur-épargne » de l’époque du Covid-19 est un comportement qui s’observe de moins en moins. Si une partie des ménages continue de moins dépenser et d’épargner plus qu’avant 2020, globalement, au quatrième trimestre 2021 le niveau d’épargne est revenu à ce qu’il était avant l’épidémie de Covid-19 : 31 milliards d’euros, contre 41,2 milliards d’euros au troisième trimestre 2021, rapporte la Banque de France.
Les ménages placent des montants plus faibles en numéraire et dépôts à vue (6,3 milliards d’euros contre 19,6 milliards au troisième trimestre 2021) et procèdent à des retraits sur leurs livrets d’épargne réglementée (-0,2 milliard d’euros au quatrième trimestre 2021). Mais comme toujours, tout n’est pas blanc ou noir. À l’inverse de la tendance générale, les flux en assurance-vie et épargne retraite rebondissent tant pour les supports en euros que pour ceux en unités de compte (12,5 milliards d’euros après 7,6 milliards d’euros au troisième trimestre 2021).
Les ménages placent des montants plus faibles en numéraire et dépôts à vue (6,3 milliards d’euros contre 19,6 milliards au troisième trimestre 2021) et procèdent à des retraits sur leurs livrets d’épargne réglementée (-0,2 milliard d’euros au quatrième trimestre 2021). Mais comme toujours, tout n’est pas blanc ou noir. À l’inverse de la tendance générale, les flux en assurance-vie et épargne retraite rebondissent tant pour les supports en euros que pour ceux en unités de compte (12,5 milliards d’euros après 7,6 milliards d’euros au troisième trimestre 2021).
Un rebond des placements est attendu au premier trimestre 2022
Sur l’ensemble de l’année 2021, le flux de placements des ménages s’établit à 165,8 milliards d’euros, ce qui est inférieur à celui de 2020 (203,4 milliards d’euros). Toujours est-il que c’est très supérieur par rapport au niveau d’avant le Covid-19 (111 milliards d’euros en 2018 et 108,8 en 2019). La constitution de cette épargne financière reste orientée majoritairement vers les actifs sous forme de produits de taux (114,9 milliards euros en 2021). Néanmoins, les flux de placements vers les actions, l’assurance-vie et l’épargne-retraite en unités de compte et les OPC restent à des niveaux exceptionnels (54,3 milliards d’euros en 2021, après 53,9 milliards d’euros en 2020).
Au sein de la même publication, la Banque de France fournit des premières données (encore partielles) pour le premier trimestre 2022. Ces données font état d’un rebond des placements en numéraire et sous forme de dépôts auprès des banques, y compris l’épargne réglementée (23,7 milliards d’euros contre 13,6 milliards au quatrième trimestre 2022). Les flux de placements d’assurance-vie en unités de compte augmentent légèrement (10,6 milliards d’euros après 9 milliards au trimestre précédent), tandis que les montants déposés sur des contrats d’assurance-vie en euros sont en baisse (-2,3 milliards d’euros).
Au sein de la même publication, la Banque de France fournit des premières données (encore partielles) pour le premier trimestre 2022. Ces données font état d’un rebond des placements en numéraire et sous forme de dépôts auprès des banques, y compris l’épargne réglementée (23,7 milliards d’euros contre 13,6 milliards au quatrième trimestre 2022). Les flux de placements d’assurance-vie en unités de compte augmentent légèrement (10,6 milliards d’euros après 9 milliards au trimestre précédent), tandis que les montants déposés sur des contrats d’assurance-vie en euros sont en baisse (-2,3 milliards d’euros).