Six à huit réacteurs nucléaires devraient fermer d’ici 2030
La transition énergétique est en marche, mais il va falloir encore accélérer : ainsi pourrait se résumer le plan d’action formulé dans la Programmation pluriannuelle de l'énergie à l’horizon 2028, présentée le 27 novembre 2018. Ce plan d’action prévoit une baisse de la consommation finale d’énergie de 7% en 2023 par rapport à 2012, puis de 14% en 2028. Dans le détail, en 2028 la consommation primaire de charbon devrait diminuer de 80% par rapport à 2012, celle des produits pétroliers de 35% et celle du gaz naturel de 19%.
Toujours d’après cette PPE, la consommation de charbon dans l’industrie (hors sidérurgie) doit diminuer de 75% d’ici 2028, et les dernières centrales à charbon françaises doivent fermer d’ici à fin 2022. Le même sort attend à terme certaines centrales nucléaires : la fermeture des deux réacteurs de Fessenheim est prévue au printemps 2020, suivie de celle de 4 à 6 autres réacteurs d’ici 2030.
Toujours d’après cette PPE, la consommation de charbon dans l’industrie (hors sidérurgie) doit diminuer de 75% d’ici 2028, et les dernières centrales à charbon françaises doivent fermer d’ici à fin 2022. Le même sort attend à terme certaines centrales nucléaires : la fermeture des deux réacteurs de Fessenheim est prévue au printemps 2020, suivie de celle de 4 à 6 autres réacteurs d’ici 2030.
La capacité installée des énergies renouvelables doit doubler d’ici 2028
Cette diminution de la production d’énergie de sources fossiles devra être compensée par le développement des énergies renouvelables. D’après la PPE, en 2028 la capacité installée des énergies renouvelables électriques doit doubler par rapport à 2017. À la même échéance, la production de chaleur renouvelable (biomasse, pompes à chaleur, géothermie, biogaz, solaire thermique) doit augmenter entre 40% et 59% par rapport à 2016. La production de gaz renouvelable doit être multipliée par 5 par rapport à 2017.
« Les investissements d’efficacité énergétique exercent un effet d’entraînement positif sur l’économie : les investissements dans la transition énergétique et climatique et le pouvoir d’achat libéré par la baisse des factures stimulent la production donc les créations d’emplois et une hausse de la consommation qui rétroagit positivement sur l’activité de l’ensemble des secteurs. Un cercle cumulatif vertueux s’enclenche », expliquent les auteurs de la PPE.
« Les investissements d’efficacité énergétique exercent un effet d’entraînement positif sur l’économie : les investissements dans la transition énergétique et climatique et le pouvoir d’achat libéré par la baisse des factures stimulent la production donc les créations d’emplois et une hausse de la consommation qui rétroagit positivement sur l’activité de l’ensemble des secteurs. Un cercle cumulatif vertueux s’enclenche », expliquent les auteurs de la PPE.