Cinq allers-retours de prévus
Petite révolution en France : en décembre dernier, des trains à grande vitesse n'appartenant pas à la SNCF se sont lancés entre Paris et Lyon. Il s'agit des Frecciarossa 1000, des trains rouges de Trenitalia, qui roulent jusqu'à 300 km/h sur la ligne la plus fréquentée de France. Et les premiers résultats du concurrent de la SNCF sont au rendez-vous, avec 150.000 passagers transportés en trois mois.
Le bilan de Trenitalia en France a réjoui le directeur général pour l'Hexagone de l'opérateur italien, Roberto Rinaudo. Les places dans ses trains sont proposées à partir de 23 euros en classe standard, contre 16 euros en OUIGO ou 25 euros en TGV Inoui pour la SNCF (des prix d'appel dans tous les cas). Les trains réalisent deux allers-retours au quotidien entre les deux métropoles, et se prolongent jusqu'à Milan en passant par Chambéry, Modane et Turin.
Le bilan de Trenitalia en France a réjoui le directeur général pour l'Hexagone de l'opérateur italien, Roberto Rinaudo. Les places dans ses trains sont proposées à partir de 23 euros en classe standard, contre 16 euros en OUIGO ou 25 euros en TGV Inoui pour la SNCF (des prix d'appel dans tous les cas). Les trains réalisent deux allers-retours au quotidien entre les deux métropoles, et se prolongent jusqu'à Milan en passant par Chambéry, Modane et Turin.
Négociation autour des prix des péages
Depuis cette semaine, un troisième aller-retour entre Paris et Lyon a été ajouté, et il y en aura deux autres de prévu à compter du 1er juin. L'offre aura augmenté de 20% sur cette ligne, la SNCF proposant 24 allers-retours par jour. Pour gagner en rentabilité, Trenitalia a fait une demande de tarification négociée pour les prix des péages de SNCF Réseau auprès de l'Autorité de régulation des transports (ART). Une possibilité encadrée par les textes européens et français, a rappelé Roberto Rinaudo.
Trenitalia et sa maison-mère, Ferrovie dello Stato Italiane, ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin. La compagnie a des ambitions européennes : à la fin du mois, elle ouvrira une ligne entre Athènes et Thessalonique en Grèce, et elle opère déjà dans plusieurs pays dont l'Allemagne et au Royaume-Uni. L'Espagne est aussi prévue durant le second semestre.
Trenitalia et sa maison-mère, Ferrovie dello Stato Italiane, ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin. La compagnie a des ambitions européennes : à la fin du mois, elle ouvrira une ligne entre Athènes et Thessalonique en Grèce, et elle opère déjà dans plusieurs pays dont l'Allemagne et au Royaume-Uni. L'Espagne est aussi prévue durant le second semestre.